27 janvier 2013

Evangile du jour

dimanche 27 janvier 2013
Troisième dimanche du temps ordinaire

Ste Angèle Merici, fondatrice des « Ursulines » († 1540),  Ste Dévote, vierge et martyre († début IVe siècle)



Commentaire du jour
Saint Ambroise : « Cette parole de l'Écriture que vous venez d'entendre, c'est aujourd'hui qu'elle s'accomplit »

Les lectures du jour

Lc 1,1-4.4,14-21.


Plusieurs ont entrepris de composer un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous,
tels que nous les ont transmis ceux qui, dès le début, furent les témoins oculaires et sont devenus les serviteurs de la Parole.
C'est pourquoi j'ai décidé, moi aussi, après m'être informé soigneusement de tout depuis les origines, d'en écrire pour toi, cher Théophile, un exposé suivi,
afin que tu te rendes bien compte de la solidité des enseignements que tu as reçus.
Lorsque Jésus, avec la puissance de l'Esprit, revint en Galilée, sa renommée se répandit dans toute la région.
Il enseignait dans les synagogues des Juifs, et tout le monde faisait son éloge.
Il vint à Nazareth, où il avait grandi. Comme il en avait l'habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture.
On lui présenta le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit :
L'Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m'a consacré par l'onction. Il m'a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux prisonniers qu'ils sont libres, et aux aveugles qu'ils verront la lumière, apporter aux opprimés la libération,
annoncer une année de bienfaits accordée par le Seigneur.
Jésus referma le livre, le rendit au servant et s'assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui.
Alors il se mit à leur dire : « Cette parole de l'Écriture, que vous venez d'entendre, c'est aujourd'hui qu'elle s'accomplit. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église
Commentaire du Psaume 1, 33 ; CSEL 64, 28-30 (trad. cf Orval)

« Cette parole de l'Écriture que vous venez d'entendre, c'est aujourd'hui qu'elle s'accomplit »

      Abreuve-toi d'abord à l'Ancien Testament pour boire ensuite au
Nouveau. Si tu ne bois pas au premier, tu ne pourras pas te désaltérer au
second. Bois au premier pour apaiser ta soif, au second pour l'étancher
complètement... Bois à la coupe de l'Ancien Testament et du Nouveau, car
dans les deux c'est le Christ que tu bois. Apaise ta soif avec le Christ,
car il est la vigne, il est le rocher qui a fait jaillir l'eau, il est la
source de la vie. Bois le Christ, car il est « le fleuve dont le cours
réjouit la cité de Dieu », il est la paix, et « de son sein jaillissent des
fleuves d'eau vive ». Bois le Christ pour te désaltérer du sang de ta
rédemption et du Verbe de Dieu. L'Ancien Testament est sa parole, le
Nouveau l'est aussi. On boit la Sainte Écriture et on la mange ; alors le
Verbe éternel, la Parole de Dieu, descend dans les veines de l'esprit et
dans la vie de l'âme : « Ce n'est pas seulement de pain que vit l'homme,
mais de toute parole de Dieu ». Désaltère-toi donc de ce Verbe, mais selon
l'ordre qui convient : bois-le d'abord dans l'Ancien Testament, et puis,
sans tarder, dans le Nouveau.

      Il dit lui-même, comme avec insistance : « Peuple qui marche dans les
ténèbres, regarde cette grande lumière ; toi qui habites un pays de mort,
une lumière se lève sur toi ». Bois donc sans plus attendre, et une grande
lumière t'éclairera : non plus la lumière quotidienne du jour, du soleil ou
de la lune, mais cette lumière qui repousse l'ombre de la mort.

(Références bibliques : Jn 15,1; 1Co 10,4; Ps 36,10; 45,5; Ep 2,14; Jn
7,38; Dt 8,3; Mt 4,4; Is 9,1 LXX; Mt 4,16; Lc 1,79)




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


Aucun commentaire: