02 juillet 2018

Evangile du jour


Lundi 02 juillet 2018

Le lundi de la 13e semaine du temps ordinaire

St François de Geronimo, prêtre s.j. († 1716), Bx Pierre de Luxembourg, évêque de Metz († 1387)

Commentaire du jour
Saint Léon le Grand : La pauvreté qui enrichit

Mt 8,18-22.

En ce temps-là, Jésus, voyant une foule autour de lui, donna l'ordre de partir vers l'autre rive.
Un scribe s'approcha et lui dit : « Maître, je te suivrai partout où tu iras. »
Mais Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l'homme n'a pas d'endroit où reposer la tête. »
Un autre de ses disciples lui dit : « Seigneur, permets-moi d'aller d'abord enterrer mon père. »
Jésus lui dit : « Suis-moi, et laisse les morts enterrer leurs morts. »



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Léon le Grand (?-v. 461), pape et docteur de l'Église
Sermon 95, 2-3 ; PL 54, 461-462 (trad. Orval rev.)

La pauvreté qui enrichit

« Heureux les pauvres de cœur : le Royaume des cieux est à eux » (Mt 5,3)... Après le Seigneur, les premiers qui nous ont donné l'exemple de cette pauvreté généreuse, ce sont les apôtres. Laissant là sans hésiter tous leurs biens à l'appel du divin Maître, ils se sont convertis joyeusement et ont abandonné leur pêche de poissons pour devenir pêcheurs d'hommes (Mt 4,18s). Parmi ceux-ci beaucoup leur sont devenus semblables en imitant leur foi ; chez les premiers enfants de l'Église, « tous les croyants n'avaient qu'un cœur et qu'une âme » (Ac 4,32). Dépouillés de toutes leurs possessions, ils étaient enrichis des biens éternels grâce à la sainte pauvreté. Accueillant la prédication des apôtres, ils se réjouissaient de ne rien avoir en ce monde et de tout posséder dans le Christ (cf 2Co 6,10).

Un jour l'apôtre saint Pierre montait au Temple. Un boiteux lui demande l'aumône : « De l'argent, dit-il, et de l'or, je n'en ai pas ; mais ce que j'ai, je te le donne : au nom de Jésus Christ de Nazareth, lève-toi et marche » (Ac 3,6)... Pierre le guérit d'une parole. N'ayant pas de monnaie à l'effigie de César, il restaure en l'homme l'image du Christ. La richesse de ce trésor a secouru non seulement celui à qui le pourvoir de marcher a été rendu, mais aussi les cinq mille hommes qui ont cru à la prédication de l'apôtre à cause de ce miracle (Ac 4,4). Et Pierre, ce pauvre qui n'avait pas de quoi donner à quelqu'un qui lui demandait l'aumône, a donné si largement la grâce divine que, non content de remettre un homme debout sur ses pieds, il a guéri le cœur de milliers d'hommes en leur donnant la foi.







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