12 juin 2018

Evangile du jour


Mardi 12 juin 2018

Le mardi de la 10e semaine du temps ordinaire

Bse Marie-Candide de l'Eucharistie, carmélite († 1949), Bse Antonia Maria Verna, vierge et fondatrice († 1838)

Commentaire du jour
Sermon atttribué à saint Maxime de Turin : « Vous êtes le sel de la terre. Vous êtes la lumière du monde »

Mt 5,13-16.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel devient fade, comment lui rendre de la saveur ? Il ne vaut plus rien : on le jette dehors et il est piétiné par les gens.
Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée.
Et l'on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison.
De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors, voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux. »



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Sermon atttribué à saint Maxime de Turin (?-v. 420), évêque
(trad. in Kephas, vol. 1, p. 554 rev.)

« Vous êtes le sel de la terre. Vous êtes la lumière du monde »

Le Seigneur a dit à ses apôtres : « Vous êtes la lumière du monde ». Comme elles sont justes les comparaisons que le Seigneur emploie pour désigner nos pères dans la foi ! Il les appelle « sel », eux qui nous enseignent la sagesse de Dieu, et « lumière », eux qui chassent de nos cœurs l'aveuglement et les ténèbres de notre incrédulité. C'est donc à juste titre que les apôtres reçoivent le nom de lumière : ils annoncent dans l'obscurité du monde la clarté du ciel et la splendeur de l'éternité. Pierre n'est-il pas devenu pour le monde entier et pour tous les fidèles une lumière, quand il a dit au Seigneur : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » ? (Mt 16,16) Quelle plus grande clarté le genre humain aurait-il pu recevoir, que d'apprendre par Pierre que le Fils du Dieu vivant était le créateur de sa lumière ?

Et saint Paul n'est pas une moins grande lumière pour le monde : alors que toute la terre était aveuglée par les ténèbres de la malfaisance, il est monté jusqu'au ciel (2Co 12,2) et, à son retour, il a révélé les mystères de la splendeur éternelle. C'est pourquoi il n'a pu ni se cacher, telle la ville fondée sur une montagne, ni se laisser mettre sous le boisseau, car le Christ, par la lumière de sa majesté, l'avait enflammé comme une lampe de choix, remplie de l'huile du Saint-Esprit. C'est pourquoi, mes bien-aimés, si, renonçant aux illusions de ce monde, nous avons à cœur de rechercher la saveur de la sagesse de Dieu, goûtons au sel des apôtres.







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