04 mai 2018

Evangile du jour


Vendredi 04 mai 2018

Le vendredi de la 5e semaine de Pâques

Bx Tommaso d'Olera, religieux o.f.m. cap. (1563-1631)

Commentaire du jour
Saint Jean Climaque : Extraire le précieux du vil ou aimer son prochain

Jn 15,12-17.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.
Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime.
Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande.
Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j'ai entendu de mon Père, je vous l'ai fait connaître.
Ce n'est pas vous qui m'avez choisi, c'est moi qui vous ai choisis et établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera.
Voici ce que je vous commande : c'est de vous aimer les uns les autres. »



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Jean Climaque (v. 575-v. 650), moine au Mont Sinaï
L'Échelle sainte (trad. Bellefontaine 1993, coll. Spiritualité orientale n°24, p. 323-325 - Lettre au Pasteur)

Extraire le précieux du vil ou aimer son prochain

Il est des hommes qui, par charité spirituelle, se chargent des fardeaux des autres au-delà de leurs propres forces, se souvenant de cette parole : « Personne n'a plus grande charité que celui qui livre sa vie pour ceux qu'il aime (Jn 15, 13) ».

Et il en est d'autres qui, bien qu'ils aient sans doute reçu de Dieu la force de porter la responsabilité des autres, ne prennent pas volontiers sur eux cette charge pour le salut de leurs frères. Ceux-ci, je les plains, car ils ne possèdent pas la charité.

Quant aux premiers, je leur applique cette parole : « Celui qui extrait le précieux du vil sera comme ma bouche (Jr 15,19) », et : « Comme tu as fait, il te sera fait (Abd 1,15) ».

J'ai vu un malade guérir par sa foi l'infirmité d'un autre malade, en usant envers Dieu d'une louable impudence en faveur de celui-ci et en donnant son âme pour l'âme de son frère, en toute humilité ; et en le guérissant, il s'était guéri lui-même. Et j'en ai vu un qui agissait de même, mais par orgueil, et qui entendit cette réprimande : « Médecin, guéris-toi toi-même (Lc 4, 23) ».







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