16 octobre 2017

Evangile du jour


Lundi 16 octobre 2017

Le lundi de la 28e semaine du temps ordinaire

St Gérard Majella, rédemptoriste (1726-1755)

Commentaire du jour
Attribué à saint Romanos le Mélode : « Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive : il en sera de même avec le Fils de l'homme pour cette génération »

Lc 11,29-32.

En ce temps-là, comme les foules s'amassaient, Jésus se mit à dire : « Cette génération est une génération mauvaise : elle cherche un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que le signe de Jonas.
Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec le Fils de l'homme pour cette génération.
Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que les hommes de cette génération, et elle les condamnera. En effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon.
Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas. »



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Attribué à saint Romanos le Mélode (?-v. 560), compositeur d'hymnes
Hymne « Ninive » ; SC 99 (trad. SC p. 411 rev.)

« Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive : il en sera de même avec le Fils de l'homme pour cette génération »

Tu as prévenu le désespoir de Ninive, tu as détourné la menace déjà annoncée, et ta miséricorde a vaincu ta colère, Seigneur. Aie pitié, aujourd'hui encore, de ton peuple et de ta ville ; renverse nos adversaires de ta main puissante, par l'intercession de la Mère de Dieu, en accueillant notre repentir.

L'hôpital du repentir est ouvert à toutes les maladies morales : venez, hâtons-nous d'y aller, et d'y prendre de la vigueur pour nos âmes. C'est dans le repentir que la pécheresse a retrouvé la santé, que Pierre a été délivré de son reniement, que David a mis fin à la souffrance de son cœur, en lui que les Ninivites ont été guéris (Lc 7,50; 22,62; 2S 12,13). N'hésitons donc pas, levons-nous, montrons notre blessure au Sauveur et laissons-nous panser. Car il surpasse tout désir dans l'accueil qu'il fait à notre repentir.

Jamais aucuns honoraires ne sont exigés d'un seul de ceux qui vont à lui, car ils ne pourraient offrir un cadeau de même valeur que la cure. Ils ont retrouvé la santé gratuitement, mais ils ont donné ce qu'ils pouvaient donner : au lieu de cadeaux, des larmes, car ce sont là pour ce Libérateur de précieux objets d'amour et de désir. En témoignent la pécheresse, Pierre, David et les Ninivites, car c'est en apportant seulement leurs gémissements qu'ils sont allés aux pieds du Libérateur, et il a reçu leur repentir.

Les larmes sont souvent plus fortes que Dieu, si l'on peut dire, et lui font vraiment violence : car le Miséricordieux se laisse avec joie enchaîner par les larmes, par les larmes de l'esprit du moins (cf 2Co 7,10)... Pleurons donc du cœur, de la manière par laquelle les Ninivites, grâce à la contrition, ont ouvert le ciel et ont été vus du Libérateur, qui a reçu leur repentir.







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