15 août 2016

Evangile du jour


lundi 15 août 2016



St Tarcisius, acolyte et martyr de l'Eucharistie († 257), St Hyacinthe, prêtre dominicain (1185-1257)

Commentaire du jour
Saint Jean de Damas : La Vierge Marie « image de l'Église à venir...qui guide et soutient l'espérance de ton peuple » (Préface)

Lc 1,39-56.

En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée.
Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d'Esprit Saint,
et s'écria d'une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.
D'où m'est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi ?
Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l'enfant a tressailli d'allégresse en moi.
Heureuse celle qui a cru à l'accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
Marie dit alors : « Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s'est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !
Sa miséricorde s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et sa descendance à jamais. »
Marie resta avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s'en retourna chez elle.



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Jean de Damas (v. 675-749), moine, théologien, docteur de l'Église
Homélie 1 sur la Dormition, 11-14 (trad. SC 80, p. 111s)

La Vierge Marie « image de l'Église à venir...qui guide et soutient l'espérance de ton peuple » (Préface)

Ô Mère de Dieu, toujours vierge, ton saint départ de ce monde est vraiment un passage, une entrée dans la demeure de Dieu. Sortant de ce monde matériel, tu entres dans « une patrie meilleure » (He 11,16). Le ciel a accueilli avec joie ton âme : « Quelle est celle-là qui monte dans tout son éclat comme l'aurore, belle comme la lune, resplendissante comme le soleil ? » (Ct 8,5 ;6,10)... « Le roi t'a introduite dans ses appartements » (Ct 1,4) et les anges glorifient celle qui est la mère de leur propre maître, par nature et en vérité selon le plan de Dieu...

Les apôtres ont porté ton corps sans tache, toi l'arche d'alliance véritable, et l'ont déposé à son saint tombeau. Et là, comme par un autre Jourdain, tu es parvenue à la vraie Terre promise, je veux dire à la « Jérusalem d'en haut », mère de tous les croyants (Ga 4,26), dont Dieu est l'architecte et le constructeur. Car ton âme assurément « n'est pas descendue dans le séjour des morts, bien plus ta chair elle-même n'a pas connu la corruption » (Ps 15,10 ;Ac 2,31). Ton corps très pur, sans souillure, n'a pas été abandonné à la terre, mais tu as été emportée aux demeures du Royaume des Cieux, toi la reine, la souveraine, la dame, la Mère de Dieu, la véritable Theotokos...

Aujourd'hui nous nous approchons de toi, notre reine, Mère de Dieu et Vierge ; nous tournons nos âmes vers l'espérance que tu es pour nous... Nous voulons t'honorer par « des psaumes, des hymnes, des cantiques inspirés » (Ep 5,19). En honorant la servante, nous disons notre attachement à notre propre Maître commun... Jette tes yeux sur nous, ô reine, mère de notre bon Souverain ; guide notre route jusqu'au port sans orage du bon désir de Dieu.







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