05 juin 2016

Evangile du jour


dimanche 05 juin 2016

Dixième dimanche du temps ordinaire

St Boniface, évêque et martyr († 754), Bse Marguerite Lucie Szewczyk, fondatrice (1828-1905)

Commentaire du jour
Saint Fulgence de Ruspe : « Je te l'ordonne, lève-toi »

Lc 7,11-17.

En ce temps-là, Jésus se rendit dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu'une grande foule.
Il arriva près de la porte de la ville au moment où l'on emportait un mort pour l'enterrer ; c'était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule importante de la ville accompagnait cette femme.
Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle et lui dit : « Ne pleure pas. »
Il s'approcha et toucha le cercueil ; les porteurs s'arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi. »
Alors le mort se redressa et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère.
La crainte s'empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu en disant : « Un grand prophète s'est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. »
Et cette parole sur Jésus se répandit dans la Judée entière et dans toute la région.



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Fulgence de Ruspe (467-532), évêque en Afrique du Nord
Le Pardon des péchés ; CCL 91A, 693 (trad. bréviaire 33e lun rev.)

« Je te l'ordonne, lève-toi »

« En un instant, en un clin d'œil, quand retentira le signal au dernier jour, car il retentira, les morts ressusciteront, impérissables ; et nous, nous serons transformés. » En disant « nous », saint Paul parle de ceux qui recevront le don de la transformation future, c'est-à-dire de ses compagnons dans la communion de l'Église et dans une vie droite. Il suggère la nature de cette transformation quand il continue : « Il faut que ce qui est périssable en nous devienne impérissable ; il faut que ce qui est mortel revête l'immortalité » (1Co 15,52-53). Pour recevoir alors cette transformation en juste récompense, il faut qu'elle soit précédée maintenant par la transformation qui vient de l'abondance de la grâce...

Dans la vie présente, c'est donc la grâce qui agit, afin que la justification, par laquelle nous ressuscitons spirituellement, commence cette transformation ; et ensuite, à la résurrection du corps qui achève la transformation des hommes justifiés, la glorification demeurera parfaite... La grâce de la justification d'abord, et ensuite celle de la glorification les transforme de telle sorte que la glorification demeure en eux immuable et éternelle.

En effet, ils sont transformés ici-bas par cette première résurrection, celle qui les éclaire pour qu'ils se convertissent. Par elle, ils passent de la mort à la vie, du péché à la justice, de l'incroyance à la foi, d'une conduite mauvaise à une vie sainte. C'est pourquoi la seconde mort est sans pouvoir sur eux. L'Apocalypse dit à leur sujet : « Heureux ceux qui ont part à la première résurrection : la seconde mort est sans pouvoir sur eux » (20,6)... Aussi chacun doit se hâter de participer à la première résurrection, s'il ne veut pas être condamné au châtiment de la seconde mort. Ceux qui, transformés en cette vie par leur respect pour Dieu, passent d'une vie mauvaise à une vie bonne, passent de la mort à la vie ; et ensuite, leur vie de misère sera transformée en vie de gloire.







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