16 janvier 2015

Evangile du jour


vendredi 16 janvier 2015

Vendredi de la 1re semaine du temps ordinaire

St Marcel I, pape (30e) et martyr († 310), Bse Juana María Condesa Lluch, vierge et fond. (1862-1916)

Commentaire du jour
Saint Augustin : « Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé »

Mc 2,1-12.

Quelques jours après la guérison d'un lépreux, Jésus revint à Capharnaüm, et l'on apprit qu'il était à la maison.
Tant de monde s'y rassembla qu'il n'y avait plus de place, pas même devant la porte, et il leur annonçait la Parole.
Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes.
Comme ils ne peuvent l'approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, ils font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé.
Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. »
Or, il y avait quelques scribes, assis là, qui raisonnaient en eux-mêmes :
« Pourquoi celui-là parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? »
Percevant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu'ils se faisaient, Jésus leur dit : « Pourquoi tenez-vous de tels raisonnements ?
Qu'est-ce qui est le plus facile ? Dire à ce paralysé : "Tes péchés sont pardonnés", ou bien lui dire : "Lève-toi, prends ton brancard et marche" ?
Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre… – Jésus s'adressa au paralysé –
je te le dis, lève-toi, prends ton brancard, et rentre dans ta maison. »
Il se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient frappés de stupeur et rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n'avons jamais rien vu de pareil. »



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Discours sur les Psaumes, Ps. 36, no. 3, §3

« Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé »

      Un homme dont les forces intérieures sont affaiblies pour tout bien, ne pouvons-nous pas le soulever comme le paralytique de l'Evangile, et lui ouvrir le toit de l'Écriture pour le descendre aux pieds du Seigneur ?



      Vous le voyez bien, un tel homme est un paralytique spirituel. Et je vois ce toit (de l'Écriture), et je sais que le Christ est caché sous ce toit. Je vais faire donc, autant qu'il me sera possible, ce que le Seigneur a approuvé chez ceux qui découvrirent le toit de la maison et descendirent le paralytique à ses pieds. Celui-ci lui dit en effet : « Mon fils, prends courage ! Tes péchés te sont remis. » Et Jésus guérit cet homme de la paralysie intérieure : il lui remit ses péchés et il affermit sa foi.



      Mais il y avait là des gens dont les yeux ne pouvaient pas voir la guérison de la paralysie intérieure. Ils prirent pour un blasphémateur le médecin qui l'avait opérée. « Quel est donc cet homme, disent-ils, qui remet les péchés ? Il blasphème. Quel autre que Dieu peut remettre les péchés ? » Mais comme ce médecin était Dieu, il entendait ces pensées en leur cœur. Ils croyaient que Dieu avait vraiment ce pouvoir mais ils ne voyaient pas Dieu présent devant eux. Alors ce médecin agit aussi sur le corps du paralytique, pour guérir la paralysie intérieure de ceux qui tenaient ce langage. Il opéra quelque chose qu'ils puissent voir pour qu'ils croient eux aussi.



      Courage donc, toi aussi dont le cœur est faible, toi qui es malade jusqu'à être incapable de tout bien face à ce qui se passe dans le monde. Courage, toi qui es intérieurement paralysé ! Ensemble, découvrons le toit des Écritures pour descendre aux pieds du Seigneur.







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