06 décembre 2014

Evangile du jour


samedi 06 décembre 2014

Le samedi de la 1e semaine de l'Avent

St Nicolas de Myre, archevêque († 324), Bx Jean (János) Scheffler, évêque roumain et martyr

Commentaire du jour
Saint [Padre] Pio de Pietrelcina : « Voyant les foules, il eut pitié d'elles parce qu'elles étaient fatiguées et abattues »

Mt 9,35-38.10,1.6-8.

En ce temps là, Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant l'Évangile du Royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité.
Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu'elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger.
Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, et les ouvriers sont peu nombreux.
Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson. »
Alors Jésus appela ses douze disciples et leur donna le pouvoir d'expulser les esprits impurs et de guérir toute maladie et toute infirmité.
Ses douze, Jésus les envoya en mission avec les instructions suivantes : «Allez vers les brebis perdues de la maison d'Israël.
Sur votre route, proclamez que le Royaume des cieux est tout proche. 
Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement. »



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968), capucin
GF 171,169 (trad. Une pensée, Médiaspaul 1991, p. 46)

« Voyant les foules, il eut pitié d'elles parce qu'elles étaient fatiguées et abattues »

            L'espérance en la miséricorde inépuisable de Dieu nous soutient dans le tumulte des émotions et le flot des contrariétés ; c'est avec confiance que nous accourons au sacrement de pénitence où le Seigneur nous attend à tout moment comme un Père de miséricorde. Certes, devant lui nous sommes bien conscients de ne pas mériter son pardon ; mais nous ne doutons pas de sa miséricorde infinie. Oublions donc nos péchés, comme Dieu l'a fait avant nous.


            Il ne faut plus revenir, ni par la pensée ni en confession, sur les fautes déjà accusées lors de confessions précédentes. Grâce à notre repentir sincère, le Seigneur les a pardonnées une fois pour toutes. Vouloir revenir sur des fautes déjà pardonnées seulement pour en être encore une fois absous, ou seulement parce que nous doutons qu'elles aient été réellement et pleinement pardonnées, cela ne doit-il pas être vu comme un manque de confiance envers la bonté de Dieu ?


            Si cela peut t'apporter quelque réconfort, tu peux repenser aux offenses que tu as faites à la justice de Dieu, à sa sagesse, à sa miséricorde, mais uniquement pour pleurer des larmes salutaires de repentir et d'amour.







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