04 juin 2012

Evangile du jour

lundi 04 juin 2012
Le lundi de la 9e semaine du Temps Ordinaire

St François Caracciolo, Prêtre et co-fondateur des Clercs réguliers Mineurs (1563-1608)



Commentaire du jour
Saint Jean Chrysostome : « Il lui restait encore quelqu'un : son fils bien-aimé »

Les lectures du jour

Mc 12,1-12.


Jésus se mit à parler en paraboles aux chefs des prêtres, aux scribes et aux anciens : " Un homme planta une vigne, il l'entoura d'une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde. Puis il la donna en fermage à des vignerons, et partit en voyage.
Le moment venu, il envoya son serviteur auprès des vignerons pour se faire remettre par ceux-ci ce qui lui revenait du produit de la vigne.
Mais les vignerons se saisirent du serviteur, le frappèrent, et le renvoyèrent sans rien lui donner.
De nouveau, il leur envoya un autre serviteur ; et celui-là, ils l'assommèrent et l'insultèrent.
Il en envoya encore un autre, et celui-là, ils le tuèrent ; puis beaucoup d'autres serviteurs : ils frappèrent les uns et tuèrent les autres.
Il lui restait encore quelqu'un : son fils bien-aimé. Il l'envoya vers eux en dernier. Il se disait : 'Ils respecteront mon fils. '
Mais ces vignerons-là se dirent entre eux : 'Voici l'héritier : allons-y ! tuons-le, et l'héritage va être à nous ! '
Ils se saisirent de lui, le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne.
Que fera le maître de la vigne ? Il viendra, fera périr les vignerons, et donnera la vigne à d'autres.
N'avez-vous pas lu ce passage de l'Écriture ? La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre angulaire.
C'est là l'œuvre du Seigneur, une merveille sous nos yeux ! »
Les chefs des Juifs cherchaient à arrêter Jésus, mais ils eurent peur de la foule. (Ils avaient bien compris que c'était pour eux qu'il avait dit cette parabole.) Ils le laissèrent donc et s'en allèrent.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
11ème homélie sur la 2ème lettre aux Corinthiens (trad. cf Bouchet, Lectionnaire, p. 349)

« Il lui restait encore quelqu'un : son fils bien-aimé »

« Le Christ nous a confié le ministère de la réconciliation » (2Co
5,18). Paul fait ressortir la grandeur des apôtres en nous montrant quel
ministère leur a été confié, en même temps qu'il manifeste de quel amour
Dieu nous a aimés. Après que les hommes eurent refusé d'entendre celui
qu'il leur avait envoyé, Dieu n'a pas fait éclater sa colère, il ne les a
pas rejetés. Il persiste à les appeler par lui-même et par les apôtres...

« Dieu a mis dans notre bouche la parole de la réconciliation » (v.
19). Nous venons donc, non pour une œuvre pénible, mais pour faire de tous
les hommes des amis de Dieu. Puisqu'ils n'ont pas écouté, nous dit le
Seigneur, continuez à les exhorter jusqu'à ce qu'ils en viennent à la foi.
C'est pourquoi Paul ajoute : « Nous sommes les ambassadeurs du Christ ;
c'est Dieu lui-même qui vous adresse un appel par nous. Nous vous en
supplions au nom du Christ : réconciliez-vous avec Dieu »...

Que pourrait-on comparer à un si grand amour ? Après que nous avons
payé ses bienfaits par des outrages, loin de nous châtier, il nous a donné
son Fils pour nous réconcilier avec lui. Or, loin de vouloir se
réconcilier, les hommes l'ont fait mourir. Dieu a envoyé d'autres
ambassadeurs pour les exhorter et, après cela, il se fait lui-même
suppliant par eux. C'était toujours lui qui demandait : « Réconciliez-vous
avec Dieu ». Il ne dit pas : « Réconciliez Dieu avec vous ». Ce n'est pas
lui qui nous repousse ; c'est vous qui refusez d'être ses amis. Est-ce que
Dieu peut éprouver un sentiment de haine ?




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