09 juin 2006

Evangile du jour

vendredi 09 juin 2006

Le vendredi de la 9e semaine du temps ordinaire

Bse Anna-Maria Taïgi (+ 1837), Saint Ephrem (+ 373)

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Catéchisme de l’Eglise catholique: « David lui-même le nomme Seigneur » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1689

Mc 12,35-37.

Quand Jésus enseignait dans le Temple, il déclarait : « Comment les scribes peuvent-ils dire que le Messie est le fils de David ?
David lui-même a dit sous l'inspiration de l'Esprit Saint : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : 'Siège à ma droite jusqu'à ce que j'aie mis tes ennemis sous tes pieds !' David lui-même le nomme Seigneur.
D'où vient qu'il est également son fils ? » Et la foule, qui était nombreuse, l'écoutait avec plaisir.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Catéchisme de l’Eglise catholique
§ 446-451

« David lui-même le nomme Seigneur »

Dans la traduction grecque des livres de l’Ancien Testament, le nom ineffable sous lequel Dieu s’est révélé à Moïse, YHWH, est rendu par Kyrios (« Seigneur »). Seigneur devient dès lors le nom le plus habituel pour désigner la divinité même du Dieu d’Israël. Le Nouveau Testament utilise ce sens fort du titre de « Seigneur » à la fois pour le Père, mais aussi -- et c’est là la nouveauté -- pour Jésus reconnu ainsi comme Dieu. Jésus lui-même s’attribue de façon voilée ce titre lorsqu’il discute avec les Pharisiens sur le sens du psaume 110 (Mc 12,36), mais aussi de manière explicite en s’adressant à ses apôtres (Jn 13,13). Tout au long de sa vie publique ses gestes de domination sur la nature, sur les maladies, sur les démons, sur la mort et le péché, démontraient se souveraineté divine.

Très souvent, dans les évangiles, des personnes s’adressent à Jésus en l’appelant « Seigneur ». Ce titre témoigne du respect et de la confiance de ceux qui s’approchent de Jésus et attendent de lui secours et guérison. Sous la motion de l’Esprit Saint, il exprime la reconnaissance du mystère divin de Jésus. Dans la rencontre avec Jésus ressuscité, il devient adoration : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » (Jn 20,28). Il prend alors une connotation d'amour et d'affection qui va rester le propre de la tradition chrétienne : « C'est le Seigneur ! » (Jn 21,7)

En attribuant à Jésus le titre divin de Seigneur, les premières confessions de foi de l'Eglise affirment, dès l'origine, que le pouvoir, l'honneur et la gloire dus à Dieu le Père le sont aussi à Jésus parce qu'il est de « condition divine » (Ph 2,6) et que le Père a manifesté cette souveraineté de Jésus en le ressuscitant des morts et en l'exaltant dans sa gloire. Dès le commencement de l'histoire chrétienne, l'affirmation de la seigneurie de Jésus sur le monde et sur l'histoire signifie aussi la reconnaissance que l'homme ne doit soumettre sa liberté personnelle, de façon absolue, à aucun pouvoir terrestre, mais seulement à Dieu le Père et au Seigneur Jésus Christ : César n'est pas « le Seigneur »… Et la prière chrétienne est marquée par le titre « Seigneur », que ce soit l'invitation à la prière « le Seigneur soit avec vous », ou la conclusion de la prière « par Jésus Christ notre Seigneur » ou encore le cri plein de confiance et d'espérance : « Amen, viens, Seigneur Jésus ! » (Ap 22,20)

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