En ce temps-là, comme Jésus marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans la mer ; car c'étaient des pêcheurs. Quelle pêche admirable du Sauveur ! Admirez la foi et l'obéissance des disciples. La pêche, vous le savez, demande une attention ininterrompue. Or, au beau milieu de leur travail, ils entendent l'appel de Jésus et ils n'hésitent pas un instant ; ils ne disent pas : « Laisse-nous rentrer à la maison pour parler à nos proches ». Non, ils quittent tout et ils le suivent, comme Élisée a fait avec Élie (1R 19,20). Telle est l'obéissance que le Christ nous demande, sans la moindre hésitation, même si des nécessités apparemment plus urgentes nous pressent. C'est pourquoi, quand un jeune homme qui voulait le suivre a demandé s'il pouvait aller ensevelir son père, même cela, il ne le lui a pas laissé faire (Mt 8,21). Suivre Jésus, obéir à sa parole, est un devoir qui devance tous les autres. |
30 novembre 2015
Evangile du jour
29 novembre 2015
Bonne et sainte temps de l'Avent
L’EVANGILE AU QUOTIDIEN - www.levangileauquotidien.org
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« Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68
Madame, Monsieur,
Chers abonnés,
Avec le début de l’Avent, toute l’équipe de l’Evangile au quotidien vous souhaite une sainte et heureuse année liturgique. Que cette nouvelle année nous donne à tous l’occasion de mieux découvrir les trésors de l’Évangile et de la foi catholique, afin de vivre dans le Christ de façon toujours plus parfaite.
Faisons nôtre le vœu de Saint Paul : « Que le Seigneur vous donne, entre vous et à l'égard de tous les hommes, un amour de plus en plus intense et débordant, comme celui que nous avons pour vous. Et qu'ainsi il vous établisse fermement dans une sainteté sans reproche devant Dieu notre Père. » (1 Th 3, 12-13)
Toute la liturgie de l’Avent est un immense appel à la venue du Sauveur. Pour se préparer au premier avènement du Christ, le jour de Noël, l’Église catholique a voulu faire précéder cette grande fête d’un temps destiné à la prière et à la pénitence, symbolisé, entre autres, par les ornements violets. Cet esprit de pénitence est aujourd’hui un peu oublié, même si les monastères le vivent toujours. A la faim spirituelle de Dieu correspond la pratique du jeûne, qui sert à mieux nous préparer à la prière. En effet, notre corps, en expérimentant la sensation de la faim, nous montre combien notre âme doit aspirer à Jésus, notre nourriture spirituelle. C’est ainsi que l’Eglise catholique avait institué le jeûne de l’Avent pour nous disposer à célébrer saintement la fête de Noël. Le jeûne de ce temps liturgique, uni à la prière plus intense, soutient la veille, l’attente du Verbe incarné.
Toute prière et tout effort sont proportionnés aux capacités de chacun, et sont également dignes aux yeux de Dieu. Nous pouvons choisir, à notre mesure, d’autres pénitences, un effort d’attention aux autres, et particulièrement à ceux qui sont le plus proches de nous, qui partagent notre vie au quotidien.
Très chers abonnés, nous vous souhaitons de vivre intensément ce temps d’attente dans la joie et l’espérance de la venue du Christ, notre Sauveur !
L’équipe française de l’Evangile au Quotidien, un service evangelizo.org
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Evangile du jour
En ce temps-là, Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « Réjouissez-vous dans le Seigneur, je vous le redis : réjouissez-vous » (Ph 4,4). Double joie motivée par un double bienfait : le premier et le second avènement. Nous devons nous réjouir parce que le Seigneur, à son premier avènement, nous a apporté richesses et gloire. Nous devons nous réjouir encore parce que, à son second avènement, il nous donnera « la longueur des jours sans fin » (Ps 20,5). Comme le disent les Proverbes : « La longueur des jours est dans sa droite, et sa gauche tient les richesses et la gloire » (3,16). La gauche, c'est le premier avènement, avec ses richesses glorieuses, l'humilité et la pauvreté, la patience et l'obéissance. La droite, c'est le second avènement, avec la vie éternelle. |
28 novembre 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Veillez ! », nous dit Jésus avec insistance... Nous n'avons pas seulement à croire, mais à veiller ; pas simplement à aimer, mais à veiller ; pas uniquement à obéir, mais à veiller. À veiller pour quoi ? Pour ce suprême événement : la venue du Christ... Il semble bien y avoir là un appel spécial, un devoir dont l'idée ne nous serait jamais venue à l'esprit autrement. |
27 novembre 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : « Fais-moi connaître, Seigneur, ma fin, et quel est le nombre de mes jours pour que je sache ce qui me manque. » (Ps 38,5) Si tu me faisais connaître ma fin, dit le psalmiste, et si tu me faisais connaître quel est le nombre de mes jours, je pourrai par là-même savoir ce qui me manque. Ou peut-être, par ces mots, il semble encore indiquer ceci : tout métier a une fin ; par exemple la fin d'une entreprise de construction, c'est de faire une maison ; la fin d'un chantier naval, de construire un bateau capable de triompher des flots de la mer et de supporter l'assaut des vents ; et la fin de chaque métier est quelque chose de semblable pour laquelle le métier lui-même semble inventé. Ainsi peut-être est-il aussi une certaine fin de notre vie et du monde entier pour laquelle se fait tout ce qui se fait en notre vie, ou pour laquelle le monde lui-même a été créé ou subsiste. De cette fin, l'apôtre Paul aussi se souvient quand il dit : « Ensuite viendra la fin, quand il remettra la royauté à Dieu le Père. » (1Co 15,24) Vers cette fin-là, il faut assurément se hâter, puisque c'est le prix même de l'œuvre, ce pour quoi nous sommes créés par Dieu. |
26 novembre 2015
Evangile du jour
Quand vous verrez Jérusalem encerclée par des armées, alors sachez que sa dévastation approche. « Ce Jésus qui, en se séparant de vous, s'est élevé dans les cieux en reviendra un jour de la même manière que vous l'y avez vu monter » (Ac 1,11). Il viendra, disent ces anges, de la même manière. Viendra-t-il donc nous chercher dans ce cortège unique et universel, descendra-t-il précédé de tous les anges et suivi de tous les hommes pour juger les vivants et les morts ? Oui, il est bien certain qu'il viendra, mais il viendra de la même manière qu'il est monté aux cieux, non pas comme il en est descendu la première fois. En effet, lorsqu'il est venu autrefois pour sauver nos âmes, c'était dans l'humilité. Mais quand il viendra pour tirer ce cadavre de son sommeil de mort, pour « le rendre semblable à son corps glorieux » (Ph 3,21) et remplir d'honneur ce vase si faible aujourd'hui, il se montrera dans toute sa splendeur. Alors nous verrons dans toute sa puissance et dans sa majesté celui qui jadis s'était caché sous la faiblesse de notre chair... |
25 novembre 2015
Evangile du jour
Mais avant tout cela, on portera la main sur vous et l'on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues et aux prisons, on vous fera comparaître devantdes rois et des gouverneurs, à cause de mon nom. Si le don que Dieu a fait au monde en lui envoyant son Fils est si bon, si digne de Dieu, pourquoi donc a-t-il si longtemps différé son bienfait ? Pourquoi, alors que le mal dans le monde en était encore à ses débuts, Dieu n'a-t-il pas coupé court à son développement ultérieur ? À cette objection, il y a lieu de répondre brièvement que c'est la Sagesse, la prévoyance de Dieu, l'Être bon par nature, qui a fait différer le bienfait. En effet, comme pour les maladies physiques...les médecins attendent que le mal, d'abord caché à l'intérieur du corps, se manifeste au-dehors de manière à lui appliquer le traitement qu'il faut quand il est à découvert, ainsi, une fois que la maladie du péché s'était abattue sur la race humaine, le Médecin de l'univers a attendu que ne reste dissimulée aucune forme de perversité. |
24 novembre 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, comme certains parlaient du Temple, des belles pierres et des ex-voto qui le décoraient, Jésus leur déclara : « Détruisez ce Temple et en trois jours je le relèverai. » Le Sauveur était certes capable de montrer mille autres signes, mais pour montrer « pourquoi il agissait ainsi », aucun autre n'était possible. C'est pourquoi, très à propos, il a donné une réponse qui concernait le Temple, au lieu d'autres signes sans rapport avec celui-ci. Cependant, il me semble que le Temple et le corps de Jésus doivent être interprétés comme le symbole de l'Église, puisque celle-ci est bâtie avec des « pierres vivantes, édifice spirituel pour un sacerdoce saint ». Elle est construite « sur les fondations des apôtres et des prophètes, avec pour pierre d'angle le Christ Jésus », temple véritable. |
23 novembre 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, comme Jésus enseignait dans le Temple, levant les yeux, il vit les gens riches qui mettaient leurs offrandes dans le Trésor. La miséricorde ne mérite pas d'être louée seulement à cause de l'abondance des bienfaits, mais quand elle procède d'une pensée droite et miséricordieuse. Il y a des gens qui donnent et distribuent beaucoup mais qui ne sont pas tenus pour miséricordieux devant Dieu, et il y a des gens qui n'ont rien, qui ne possèdent rien, et qui ont pitié de tous dans leur cœur. Ceux-ci sont considérés devant Dieu comme de parfaits miséricordieux, et ils le sont en effet. Ne dis donc pas : « Je n'ai rien à donner aux pauvres » ; ne t'afflige pas en croyant qu'à cause de cela tu ne peux pas être miséricordieux. Si tu as quelque chose, donne ce que tu as ; si tu n'as rien, donne, ne serait-ce qu'un morceau de pain sec, avec une intention vraiment miséricordieuse et cela sera considéré devant Dieu comme la miséricorde parfaite. |
22 novembre 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, Pilate appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? » Écoutez tous, juifs et gentils... ; écoutez, tous les royaumes de la terre ! Je n'empêche pas votre domination sur ce monde, « mon Royaume n'est pas de ce monde » (Jn 18,36). Ne craignez donc pas de cette crainte insensée qui a saisi Hérode quand on lui a annoncé ma naissance... Non, dit le Sauveur, « mon Royaume n'est pas de ce monde ». Venez tous à un Royaume qui n'est pas de ce monde ; venez-y par la foi ; que la crainte ne vous rende pas cruels. Il est vrai que, dans une prophétie, le Fils de Dieu dit en parlant du Père : « Par lui, j'ai été établi roi sur Sion, sur sa montagne sainte » (Ps 2,6). Mais cette Sion et cette montagne ne sont pas de ce monde. |
21 novembre 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, quelques sadducéens – ceux qui soutiennent qu'il n'y a pas de résurrection – s'approchèrent de Jésus « Baptisés dans le Christ Jésus, c'est dans sa mort que tous nous avons été baptisés. Nous avons été ensevelis avec lui par le baptême dans la mort, afin que, comme le Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, nous vivions aussi dans une vie nouvelle. Si, par une mort semblable à la sienne, nous sommes devenus un seul être avec lui, nous le serons aussi par une résurrection semblable à la sienne » (Rm 6,3-5). Saint Paul nous montre ainsi clairement que notre nouvelle naissance par le baptême est le symbole de notre résurrection après la mort. Celle-ci se réalisera pour nous par la puissance de l'Esprit, selon cette parole : « Ce qui est semé dans la terre est périssable, ce qui ressuscite est impérissable ; ce qui est semé n'a plus de valeur, ce qui ressuscite est plein de gloire ; ce qui est semé est faible, ce qui ressuscite est puissant ; ce qui est semé est un corps humain, ce qui ressuscite est un corps spirituel » (1Co 15,42s). Ce qui signifie : de même qu'ici-bas notre corps, tant que l'âme est présente, jouit de la vie visible, de même alors il recevra la vie éternelle et impérissable par la puissance de l'Esprit. |
20 novembre 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, entré dans le Temple, Jésus se mit à en expulser les vendeurs. Il leur déclarait : Vraiment, il est juste et bon de te rendre gloire, |
19 novembre 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, lorsque Jésus fut près de Jérusalem, voyant la ville, il pleura sur elle, en disant : « Que la paix règne en tes murs » (Ps 121,7). O Jérusalem, « cité bâtie comme une ville dont tous les habitants communient dans l'unité » (v. 3), paix en ta force, paix en ton amour ! Car ta force c'est ton amour. Ecoute le Cantique des cantiques : « L'amour est fort comme la mort » (8,6). Quelle parole admirable, frères ! ... Qui résiste à la mort ? On résiste aux flammes, aux flots, au fer, on résiste aux tyrans et aux rois ; vienne la mort, qui peut lui résister ? Rien n'est plus fort qu'elle. L'amour seul peut se mesurer à sa force ; on peut dire que l'amour est fort comme la mort. Parce que l'amour tue ce que nous étions pour nous faire être ce que nous n'étions pas encore, il accomplit en nous une œuvre de mort. Saint Paul est mort de cette mort, lui qui disait : « Le monde est crucifié pour moi et je le suis pour le monde » (Ga 6,14), et de cette mort étaient morts ceux à qui il disait : « Vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu » (Col 3,3). |
18 novembre 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, comme on l'écoutait, Jésus ajouta une parabole : il était près de Jérusalem et ses auditeurs pensaient que le royaume de Dieu allait se manifester à l'instant même. En créant l'humanité, l'homme et la femme, Dieu leur dit : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la » (Gn 1, 28). C'est là pour ainsi dire le premier commandement de Dieu, attaché à l'ordre même de la création. Ainsi le travail humain répond à la volonté de Dieu. Quand nous disons : « Que ta volonté soit faite », rapprochons aussi ces paroles du travail qui remplit toutes les journées de notre vie. Nous nous rendons compte que nous nous accordons à cette volonté du Créateur lorsque notre travail et les relations humaines qu'il entraîne sont imprégnés des valeurs d'initiative, de courage, de confiance, de solidarité, qui sont autant de reflets de la ressemblance divine en nous... |
17 novembre 2015
Evangile du jour
Entré dans la ville de Jéricho, Jésus la traversait. On lit dans l'évangile que Zachée aurait voulu voir Notre Seigneur, mais il était trop petit. Que fit-il alors ? Il grimpa sur un figuier desséché. Ainsi fait encore l'homme. Il désire voir celui qui opère des merveilles et cause tout un tumulte en lui ; mais il n'est pas de taille suffisante pour cela, il est trop petit. Que faire alors ? Il doit grimper sur le figuier desséché. Le figuier mort symbolise la mort des sens et de la nature, et la vie de l'homme intérieur sur lequel Dieu est porté. |
16 novembre 2015
Evangile du jour
Alors que Jésus approchait de Jéricho, un aveugle mendiait, assis au bord de la route. Regardons ces aveugles de Jéricho dans l'évangile de Matthieu : ils valent mieux que beaucoup de ceux qui y voient clair. Ils n'avaient personne pour les guider, ils ne pouvaient voir Jésus s'approcher ; et pourtant ils s'efforçaient d'arriver jusqu'à lui. Ils se mirent à crier à haute voix ; on cherchait à les faire taire : ils criaient plus fort. Ainsi en est-il de l'âme énergique ; ceux qui veulent l'arrêter redoublent son élan. |
15 novembre 2015
Evangile du jour
En ces jours-là, après une pareille détresse, le soleil s'obscurcira et la lune ne donnera plus sa clarté ; Pour empêcher toute question indiscrète sur le moment de son avènement, Jésus déclare : « Cette heure-là, nul ne la connaît, même pas le Fils » (Mt 24,36), et ailleurs : « Ce n'est pas votre affaire de connaître les jours et les temps » (Ac 1,7). Il nous a caché cela pour que nous veillions et que chacun de nous puisse penser que cet avènement se produira durant sa vie. Si le temps de sa venue avait été révélé, vain serait son avènement : les nations et les siècles où il se produira ne l'auraient pas désiré. Il a bien dit qu'il vient, mais il n'a pas précisé à quel moment ; de la sorte toutes les générations et tous les siècles ont soif de lui. |
14 novembre 2015
Evangile du jour
Jésus disait à ses disciples une parabole sur la nécessité pour eux de toujours prier sans se décourager : Une différence distingue la prière faite à Dieu de celle qu'on adresse à un homme. La prière adressée à un homme exige au préalable un certain degré de familiarité grâce à laquelle on aura accès auprès de celui qu'on implore. Tandis que la prière à Dieu nous rend par elle-même familiers de Dieu. Notre âme s'y élève vers lui, s'entretient affectueusement avec lui et l'adore en esprit et en vérité (Jn 4,23). |
13 novembre 2015
Evangile du jour
Comme cela s'est passé dans les jours de Noé, ainsi en sera-t-il dans les jours du Fils de l'homme. Quand je contemple la menace suspendue sur les coupables au temps de Noé, je tremble, moi qui suis coupable aussi de péchés abominables... Les hommes d'alors, le Créateur les menaça d'avance, car il attendait le temps de leur conversion. Pour nous aussi, il y aura l'heure de la fin, inconnue de nous et même cachée aux anges (Mt 24,36). En ce dernier jour, le Christ, le Seigneur d'avant les siècles, viendra, chevauchant les nuées, pour juger la terre, comme l'a vu Daniel (7,13). Avant que cette heure dernière ne tombe sur nous, supplions le Christ en lui criant : « Sauve tous les hommes de la colère, par l'amour que tu nous portes, Rédempteur de l'univers »... |
12 novembre 2015
Evangile du jour
Comme les pharisiens demandaient à Jésus quand viendrait le règne de Dieu, il prit la parole et dit : « La venue du règne de Dieu n'est pas observable. C'est par-dessus tout l'Évangile qui m'entretient pendant mes oraisons, en lui je trouve tout ce qui est nécessaire à ma pauvre petite âme. J'y découvre toujours de nouvelles lumières, des sens cachés et mystérieux... |
11 novembre 2015
Evangile du jour
Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la région située entre la Samarie et la Galilée. Le Christ est auprès de moi : |
10 novembre 2015
Evangile du jour
« Lequel d'entre vous, quand son serviteur aura labouré ou gardé les bêtes, lui dira à son retour des champs : "Viens vite prendre place à table" ? Que personne ne se glorifie de ce qu'il fait, puisque c'est en simple justice que nous devons notre service au Seigneur... Tant que nous vivons, nous devons toujours travailler pour notre Seigneur. Reconnais donc que tu es un serviteur tenu à un grand nombre de services. Ne te rengorge pas d'être appelé « enfant de Dieu » (1Jn 3,1) : reconnaissons cette grâce, mais n'oublions pas notre nature. Ne te vante pas si tu as bien servi, car tu as fait ce que tu devais faire. Le soleil remplit son rôle, la lune obéit, les anges font leur service. Saint Paul, « l'instrument choisi par le Seigneur pour les païens » (Ac 9,15), écrit : « Je ne mérite pas le nom d'apôtre, parce que j'ai persécuté l'Eglise de Dieu » (1Co 15,9). Et si ailleurs il montre qu'il n'a conscience d'aucune faute, il ajoute ensuite : « Mais je n'en suis pas justifié pour autant » (1Co 4,4). Nous non plus, ne prétendons pas être loués pour nous-mêmes, ne devançons pas le jugement de Dieu. |
09 novembre 2015
Evangile du jour
Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem. Le Seigneur dit : « C'est ici mon repos à tout jamais » et il « choisit Sion pour le lieu de sa demeure » (Ps 131,14). Mais Sion et son temple sont détruits. Où se tiendra le trône éternel de Dieu ? Où sera son repos à tout jamais ? Où sera son temple pour qu'il y habite ? L'apôtre Paul nous répond : « Le temple de Dieu, c'est vous ; en vous habite l'Esprit de Dieu » (1Co 3,16). Voilà la maison et le temple de Dieu ; ils sont remplis de sa doctrine et de sa puissance. Ils sont le séjour de la sainteté du cœur de Dieu. |
08 novembre 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, dans son enseignement, Jésus disait : « Méfiez-vous des scribes, qui tiennent à se promener en vêtements d'apparat et qui aiment les salutations sur les places publiques, François, petit pauvre et père des pauvres, voulait vivre en tout comme un pauvre ; il souffrait de rencontrer plus pauvre que lui, non pas par vanité mais à cause de la tendre compassion qu'il leur portait. Il ne voulait qu'une tunique de tissu rêche et très commun ; encore lui arrivait-il bien souvent de la partager avec un malheureux. Mais il était, lui, un pauvre très riche, car poussé par sa grande charité à secourir les pauvres comme il le pouvait, il s'en allait chez les riches de ce monde au temps des plus grands froids et leur demandait de lui prêter un manteau ou une pelisse. On les lui apportait avec plus d'empressement encore qu'il n'en avait mis à les demander. « J'accepte, disait-il alors, à condition que vous ne vous attendiez plus à les revoir. » Au premier pauvre rencontré, François, le cœur en fête, offrait ce qu'il venait de recevoir. |