15 janvier 2010

Evangile du jour

vendredi 15 janvier 2010
Le vendredi de la 1re semaine du temps ordinaire

St Rémi, archevêque de Reims (+ 533), St Paul, ermite (+ 342)



Commentaire du jour
Saint Jean Chrysostome : « Voyant leur foi »

Les lectures du jour

Mc 2,1-12.
Jésus était de retour à Capharnaüm, et la nouvelle se répandit qu'il était
à la maison.
Tant de monde s'y rassembla qu'il n'y avait plus de place, même devant la
porte. Il leur annonçait la Parole.
Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes.
Comme ils ne peuvent l'approcher à cause de la foule, ils découvrent le
toit au-dessus de lui, font une ouverture, et descendent le brancard sur
lequel était couché le paralysé.
Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon fils, tes péchés sont
pardonnés. »
Or, il y avait dans l'assistance quelques scribes qui raisonnaient en
eux-mêmes :
« Pourquoi cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut
pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? »
Saisissant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu'ils faisaient,
Jésus leur dit : « Pourquoi tenir de tels raisonnements ?
Qu'est-ce qui est le plus facile ? de dire au paralysé : 'Tes péchés sont
pardonnés', ou bien de dire : 'Lève-toi, prends ton brancard et marche' ?
Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir de
pardonner les péchés sur la terre,
je te l'ordonne, dit-il au paralysé : Lève-toi, prends ton brancard et
rentre chez toi. »
L'homme se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le
monde. Tous étaient stupéfaits et rendaient gloire à Dieu, en disant : «
Nous n'avons jamais rien vu de pareil. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Eglise
Homélies détachées, Sur le paralytique

« Voyant leur foi »

Ce paralytique avait foi en Jésus Christ. Ce qui le prouve c'est la
manière dont on l'a présenté au Christ. On l'a descendu par le toit de la
maison... Vous savez que les malades sont dans un abaissement si grand et
de si mauvaise humeur, que souvent les bons offices qu'on leur rend les
chagrinent sur leur lit... Mais ce paralytique est content d'être tiré de
sa chambre et livré en spectacle au public, en traversant sur son grabat
les places et les rues... Ce paralytique ne souffre pas
d'amour-propre. La foule entoure la maison où est le Sauveur, tous les
passages sont fermés, l'entrée encombrée. Peu importe ! On l'introduira par
le toit, il en est content : l'amour est tellement habile, la charité
tellement ingénieuse ! « Celui qui cherche trouve ; à celui qui frappe, on
ouvre la porte. » (Mt 7,8) Ce malade ne dira pas à ses amis qui le portent
: « Qu'allez-vous faire ? Pourquoi tant de trouble ? Pourquoi cet
empressement ? Attendons que la maison soit libre et que tout le monde soit
parti. Alors nous pourrons nous présenter à Jésus laissé presque seul...»
Non, le paralytique ne pense rien de semblable ; c'est une gloire pour lui
que d'avoir un grand nombre de témoins de sa guérison.




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