27 août 2007

Evangile du jour

lundi 27 août 2007
Le lundi de la 21e semaine du temps ordinaire

Sainte Monique (+ 388), Saint Césaire d'Arles (470-543)



Commentaire du jour
Saint Augustin : Le Christ nous appelle à voir la lumière sur nous-même

Les lectures du jour

Mt 23,13-22.
Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous
fermez à clé le Royaume des cieux devant les hommes ; vous-mêmes n'y entrez
pas, et ceux qui essayent d'y entrer, vous ne leur permettez pas d'entrer !

Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous
parcourez la mer et la terre pour faire un seul converti, et quand vous y
avez réussi, vous en faites un homme voué à la géhenne, deux fois pire que
vous !
Malheureux êtes-vous, guides aveugles, vous qui dites : 'Si l'on fait un
serment par le Temple, il est nul ; mais si l'on fait un serment par l'or
du Temple, on doit s'en acquitter.'
Insensés et aveugles ! Qu'est-ce qui est le plus important : l'or ? ou bien
le Temple par lequel cet or devient sacré ?
Vous dites encore : 'Si l'on fait un serment par l'autel, il est nul ; mais
si l'on fait un serment par l'offrande posée sur l'autel, on doit s'en
acquitter.'
Aveugles ! Qu'est-ce qui est le plus important : l'offrande ? ou bien
l'autel par lequel cette offrande devient sacrée ?
Celui qui fait un serment par l'autel fait donc un serment par l'autel et
par tout ce qui est posé dessus ;
et celui qui fait un serment par le Temple fait un serment par le Temple et
par Celui qui l'habite ;
et celui qui fait un serment par le ciel fait un serment par le trône divin
et par Celui qui siège sur ce trône.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Confessions, VII, 10

Le Christ nous appelle à voir la lumière sur nous-même

Averti par mes lectures à faire un retour sur moi-même, je suis entré
dans le fond de mon coeur, sous ta conduite. Je l'ai pu parce que tu t'es
fait mon soutien. J'y suis entré, et j'ai vu, de je ne sais quel oeil, plus
haut que ma pensée, une lumière immuable. Ce n'était pas la lumière
ordinaire que perçoivent les yeux du corps, ni une lumière du même genre
mais plus puissante, plus éclatante, remplissant tout de son immensité.
Non, ce n'était pas cela, mais une lumière différente, très différente de
tout cela. Elle n'était pas non plus au-dessus de ma pensée comme
l'huile surnage au-dessus de l'eau, ni comme le ciel s'étend au-dessus de
la terre. Elle était au-dessus parce que c'est elle-même qui m'a fait ; et
moi au-dessous, parce que je suis son ouvrage. Pour la connaître, il faut
connaître la vérité ; et celui qui la connaît, connaît l'éternité ; c'est
la charité qui la connaît. O éternelle vérité, vraie charité, chère
éternité ! Tu es mon Dieu, et je soupire après toi jour et nuit. Quand
j'ai commencé à te connaître, tu m'as élevé vers toi pour me montrer que
j'avais encore bien des choses à comprendre et combien j'en étais encore
incapable. Tu m'as fait voir la faiblesse de mes regards, en lançant sur
moi ta splendeur, et j'ai frémi d'amour et d'effroi. J'ai découvert que
j'étais loin de toi, dans la région de la dissemblance, et ta voix me
venait, comme des hauteurs : « Je suis le pain des grands ; grandis, et tu
me mangeras. Et ce n'est pas toi qui me changeras en toi, comme cela se
passe pour la nourriture de ta chair ; mais toi, tu seras changé en moi ».




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