26 août 2007

Evangile du jour

dimanche 26 août 2007
Vingt-et-unième dimanche du temps ordinaire

Ste Natacha (4ème s.)



Commentaire du jour
Saint Césaire d'Arles : « Jésus passait par les villes et les villages en enseignant »

Les lectures du jour

Lc 13,22-30.
Dans sa marche vers Jérusalem, Jésus passait par les villes et les villages
en enseignant.
Quelqu'un lui demanda : « Seigneur, n'y aura-t-il que peu de gens à être
sauvés ? » Jésus leur dit :
« Efforcez-vous d'entrer par la porte étroite, car, je vous le déclare,
beaucoup chercheront à entrer et ne le pourront pas.
Quand le maître de la maison se sera levé et aura fermé la porte, si vous,
du dehors, vous vous mettez à frapper à la porte, en disant : 'Seigneur,
ouvre-nous', il vous répondra : 'Je ne sais pas d'où vous êtes.'
Alors vous vous mettrez à dire : 'Nous avons mangé et bu en ta présence, et
tu as enseigné sur nos places.'
Il vous répondra : 'Je ne sais pas d'où vous êtes. Éloignez-vous de moi,
vous tous qui faites le mal.'
Il y aura des pleurs et des grincements de dents quand vous verrez Abraham,
Isaac et Jacob et tous les prophètes dans le royaume de Dieu, et que vous
serez jetés dehors.
Alors on viendra de l'orient et de l'occident, du nord et du midi, prendre
place au festin dans le royaume de Dieu.
Oui, il y a des derniers qui seront premiers, et des premiers qui seront
derniers. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Césaire d'Arles (470-543), moine et évêque
Sermon 7 ; CCL 103, 37s (trad. SC 175, p. 341s rev.)

« Jésus passait par les villes et les villages en enseignant »

Faites bien attention, frères très chers : les saintes Écritures nous
ont été transmises pour ainsi dire comme des lettres venues de notre
patrie. Notre patrie, en effet, c'est le paradis ; nos parents, ce sont les
patriarches, les prophètes, les apôtres et les martyrs ; nos concitoyens,
les anges ; notre roi, le Christ. Quand Adam a péché, nous avons été pour
ainsi dire jetés dans l'exil de ce monde. Mais parce que notre roi est
fidèle et miséricordieux plus qu'on ne peut le penser ou le dire, il a
daigné nous envoyer, par l'intermédiaire des patriarches et des prophètes,
les saintes Écritures, comme des lettres d'invitation par lesquelles il
nous invitait dans notre éternelle et première patrie… En raison de son
ineffable bonté, il nous a invités à régner avec lui. Dans ces
conditions, quelle idée se font d'eux-mêmes les serviteurs qui…ne daignent
pas lire les lettres qui nous invitent à la béatitude du Royaume ?… « Celui
qui ignore sera ignoré » (1Co 14,38). Certainement, celui qui néglige de
chercher Dieu dans ce monde par la lecture des textes sacrés, Dieu à son
tour refusera de l'admettre dans la béatitude éternelle. Il doit craindre
qu'on ne lui ferme les portes, qu'on ne le laisse dehors avec les vierges
folles (Mt 25,10) et qu'il ne mérite d'entendre : « Je ne sais pas qui vous
êtes ; je ne vous connais pas ; écartez-vous de moi, vous tous qui faites
le mal »… Celui qui veut être écouté favorablement de Dieu doit commencer
par écouter Dieu. Comment aurait-il le front de vouloir que Dieu l'écoute
favorablement, s'il en fait si peu de cas qu'il néglige de lire ses
préceptes ?




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