28 mars 2013

Evangile du jour

jeudi 28 mars 2013
Jeudi saint : Messe du soir du Jeudi-saint en mémoire de la Cène du Seigneur

St Jósef Sebastian Pelczar, évêque et fondateur,  St Gontran, roi de Bourgogne († 592)



Commentaire du jour
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus : « Ceci est mon corps, qui est pour vous » (1Co 11,24)

Les lectures du jour

Jn 13,1-15.


Avant la fête de la Pâque, sachant que l'heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu'au bout.
Au cours du repas, alors que le démon a déjà inspiré à Judas Iscariote, fils de Simon, l'intention de le livrer,
Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu'il est venu de Dieu et qu'il retourne à Dieu,
se lève de table, quitte son vêtement, et prend un linge qu'il se noue à la ceinture ;
puis il verse de l'eau dans un bassin, il se met à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu'il avait à la ceinture.
Il arrive ainsi devant Simon-Pierre. Et Pierre lui dit : « Toi, Seigneur, tu veux me laver les pieds ! »
Jésus lui déclara : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. »
Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n'auras point de part avec moi. »
Simon-Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! »
Jésus lui dit : « Quand on vient de prendre un bain, on n'a pas besoin de se laver : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. »
Il savait bien qui allait le livrer ; et c'est pourquoi il disait : « Vous n'êtes pas tous purs. »
Après leur avoir lavé les pieds, il reprit son vêtement et se remit à table. Il leur dit alors : « Comprenez-vous ce que je viens de faire ?
Vous m'appelez 'Maître' et 'Seigneur', et vous avez raison, car vraiment je le suis.
Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres.
C'est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j'ai fait pour vous.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l'Église
Prière pour obtenir l'humilité (OC, Cerf DDB 1992, p.975)

« Ceci est mon corps, qui est pour vous » (1Co 11,24)

      Ô Jésus, lorsque vous étiez voyageur sur la terre (He 11,13) vous
avez dit : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur et vous
trouverez le repos de vos âmes » (Mt 11,29).  Ô puissant monarque des
cieux, oui, mon âme trouve le repos en vous voyant, revêtu de la forme et
de la nature d'esclave (Ph 2,7), vous abaisser jusqu'à laver les pieds à
vos apôtres. Je me souviens alors de ces paroles que vous avez prononcées
pour m'apprendre à pratiquer l'humilité : « Je vous ai donné l'exemple afin
que vous fassiez vous-mêmes ce que j'ai fait ; le disciple n'est pas plus
grand que le Maître. Si vous comprenez ceci vous serez heureux en le
pratiquant ». Je les comprends, Seigneur, ces paroles sorties de votre cœur
doux et humble ; je veux les pratiquer avec le secours de votre grâce...

      Personne, ô mon Bien-Aimé, n'avait de droit envers vous et cependant
vous avez obéi non seulement à la Sainte Vierge et à Saint Joseph, mais
encore à vos bourreaux. Maintenant c'est dans l'hostie que je vous vois
mettre le comble à vos anéantissements. Quelle n'est pas votre humilité, ô
divin Roi de Gloire, de vous soumettre à tous vos prêtres sans faire aucune
distinction entre ceux qui vous aiment et ceux qui sont, hélas ! tièdes ou
froids dans votre service. À leur appel vous descendez du ciel... Ô mon
Bien-Aimé, sous le voile de la blanche hostie que vous m'apparaissez doux
et humble de cœur ! Pour m'enseigner l'humilité vous ne pouvez vous
abaisser davantage...

      Mais, Seigneur, ma faiblesse vous est connue ; chaque matin je prends
la résolution de pratiquer l'humilité et le soir je reconnais que j'ai
commis encore bien des fautes d'orgueil. À cette vue je suis tentée de me
décourager, mais, je le sais, le découragement est aussi de l'orgueil. Je
veux donc, ô mon Dieu, fonder sur vous seul mon espérance ; puisque vous
pouvez tout, daignez faire naître en mon âme la vertu que je désire. Pour
obtenir cette grâce de votre infinie miséricorde je vous répéterai bien
souvent : « Ô Jésus, doux et humble de cœur, rendez mon cœur semblable au
vôtre ! »




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