11 mars 2013

Evangile du jour

lundi 11 mars 2013
Le lundi de la 4e semaine de Carême

St Euloge de Cordoue, prêtre et martyr († 859)



Commentaire du jour
Saint Anastase d'Antioche : « Ton fils est vivant »

Les lectures du jour

Jn 4,43-54.


Jésus, après avoir passé deux jours chez les Samaritains, partit pour la Galilée.
(Lui-même avait attesté qu'un prophète n'est pas honoré dans son propre pays.)
Il arriva donc en Galilée ; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu'il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu'ils étaient allés eux aussi à cette fête.
Ainsi donc Jésus revint à Cana en Galilée, où il avait changé l'eau en vin. Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm.
Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant.
Jésus lui dit : « Vous ne pourrez donc pas croire à moins d'avoir vu des signes et des prodiges ? »
Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! »
Jésus lui répond : « Va, ton fils est vivant. » L'homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit.
Pendant qu'il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant.
Il voulut savoir à quelle heure il s'était trouvé mieux. Ils lui dirent : « C'est hier, au début de l'après-midi, que la fièvre l'a quitté. »
Le père se rendit compte que c'était justement l'heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant. » Alors il crut, avec tous les gens de sa maison.
Tel est le second signe que Jésus accomplit lorsqu'il revint de Judée en Galilée.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Anastase d'Antioche (?-599), moine puis patriarche d'Antioche
Homélie 5, sur la Résurrection du Christ, 6-9 ; PG 89, 1358-1362 (trad. cf bréviaire, défunts)

« Ton fils est vivant »

   « Si le Christ a connu la mort, puis la vie, c'est pour être le
Seigneur des morts et des vivants » (Rm 14,9). Mais « Dieu n'est pas le
Dieu des morts, il est le Dieu des vivants » (Lc 20,38). Donc, puisque ce
Seigneur des morts est vivant, les morts ne sont plus des morts mais des
vivants : la vie règne en eux, pour qu'ils vivent sans plus craindre la
mort. De même que « le Christ, ressuscité des morts, ne meurt plus » (Rm
6,9), de même, relevés et libérés de leur état périssable, ils ne verront
plus la mort. Ils participeront à la résurrection du Christ, comme lui-même
a pris part à notre mort. En effet, le Christ n'est descendu sur terre que
pour « broyer les portes de bronze et briser les verrous de fer » (Ps
106,16) qui étaient fermés depuis toujours, et pour arracher notre vie de
son état périssable et nous attirer vers lui, nous appelant de l'esclavage
à la liberté.

Si ce plan de salut n'est pas encore accompli, car les hommes meurent
encore et leurs corps se dissolvent dans la tombe, que ce ne soit nullement
un obstacle pour la foi. Car dès maintenant nous avons reçu les arrhes de
tous les biens qui nous sont promis, en la personne de celui qui est notre
premier né : par lui nous sommes montés au plus haut des cieux. En effet,
nous siégeons auprès de celui qui nous a emportés avec lui dans les
hauteurs, comme saint Paul le dit : « Avec lui, Dieu nous a ressuscités et
nous a fait asseoir dans les cieux avec le Christ » (Ep 2,6).    




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


Aucun commentaire: