28 septembre 2011

Evangile du jour

mercredi 28 septembre 2011
Le mercredi de la 26e semaine du temps ordinaire

St Simón de Rojas, o.ss.t. (1552-1624),  St Wenceslas, martyr († 936)



Commentaire du jour
Un compagnon de saint François d'Assise : « Le Fils de l'homme n'a pas d'endroit où reposer la tête »

Les lectures du jour

Lc 9,57-62.


En cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. »
Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l'homme n'a pas d'endroit où reposer la tête. »
Il dit à un autre : « Suis-moi. » L'homme répondit : « Permets-moi d'aller d'abord enterrer mon père. »
Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, va annoncer le règne de Dieu. »
Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d'abord faire mes adieux aux gens de ma maison. »
Jésus lui répondit : « Celui qui met la main à la charrue et regarde en arrière n'est pas fait pour le royaume de Dieu. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Un compagnon de saint François d'Assise (13ème siècle)
Sacrum commercium, 22 (trad. Vorreux, Documents, p. 1289 rev. ; cf AELF)

« Le Fils de l'homme n'a pas d'endroit où reposer la tête »

      Ô Dame Pauvreté, le fils du Père souverain « est devenu amoureux de
ta beauté » (Sg 8,2)..., sachant que tu serais sa plus fidèle compagne.
Avant qu'il ne descende de sa patrie lumineuse, c'est toi qui lui a préparé
un endroit convenable, un trône où s'asseoir, un lit où se reposer : la
Vierge très pauvre, de qui il est né. Dès sa naissance tu as été à son
chevet ; on l'a déposé « dans une mangeoire, parce qu'il n'y avait pas de
place à l'hôtellerie » (Lc 2,7). Et tu l'as accompagné toujours, tant qu'il
était sur terre : « Les renards avaient leurs tanières, les oiseaux leurs
nids, mais lui n'a pas eu de lieu où reposer sa tête ». Quand il s'est mis
à enseigner lui-même, après avoir laissé les prophètes parler en son nom,
c'est de toi la première qu'il a fait la louange : « Bienheureux les
pauvres en esprit, car le Royaume des cieux est à eux ! » (Mt 5,3)

      Puis, lorsqu'il s'est choisi quelques amis comme ses témoins pour le
salut de l'humanité, il n'a pas appelé de riches commerçants, mais des
pêcheurs modestes, afin de montrer à tous combien l'estime qu'il te portait
à toi, Dame Pauvreté, devait engendrer de l'amour pour toi. Finalement,
comme s'il fallait une preuve éclatante et définitive de ta valeur, de ta
noblesse, de ton courage, de ta prééminence sur les autres vertus, tu as
été la seule à rester attachée au Roi de gloire alors que les amis qu'il
s'était choisis l'avaient abandonné.

      Toi sa fidèle compagne, sa tendre amante, tu ne l'as pas quitté un
instant ; tu t'es attachée même d'autant plus à lui que tu le voyais
davantage et plus universellement méprisé... Toi seule, tu le consolais. Tu
ne l'as pas quitté « jusqu'à la mort, à la mort sur une croix » (Ph 2,8),
nu, les bras étendus, mains et pieds cloués..., si bien qu'il ne lui
restait plus rien à montrer de sa gloire que toi.




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