02 septembre 2011

Evangile du jour

vendredi 02 septembre 2011
Le vendredi de la 22e semaine du temps ordinaire

BBx Martyrs de Septembre († 1792)



Commentaire du jour
Bienheureux Jean-Paul II : « Les invités de la noce »

Les lectures du jour

Lc 5,33-39.


On disait un jour à Jésus : « Les disciples de Jean jeûnent souvent et font des prières ; de même ceux des pharisiens. Au contraire, tes disciples mangent et boivent ! »
Jésus leur dit : « Est-ce que vous pouvez faire jeûner les invités de la noce, pendant que l'Époux est avec eux ?
Mais un temps viendra où l'Époux leur sera enlevé : ces jours-là, ils jeûneront. »
Et il dit pour eux une parabole : « Personne ne déchire un morceau à un vêtement neuf pour le coudre sur un vieux vêtement. Autrement, on aura déchiré le neuf, et le morceau ajouté, qui vient du neuf, ne s'accordera pas avec le vieux.
Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, le vin nouveau fera éclater les outres, il se répandra et les outres seront perdues.
Mais il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves.
Jamais celui qui a bu du vieux ne désire du nouveau. Car il dit : 'C'est le vieux qui est bon. ' »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Jean-Paul II
Lettre apostolique « Mulieris Dignitatem » §23 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)

« Les invités de la noce »

      « Voici que l'homme quittera son père et sa mère pour s'attacher à sa
femme, et les deux ne feront qu'une seule chair. Ce mystère est de grande
portée : je veux dire qu'il s'applique au Christ et l'Église » (Ep
5,31-32). Ce texte de la lettre aux Éphésiens...compare le caractère
nuptial de l'amour entre l'homme et la femme avec le mystère du Christ et
de l'Église. Le Christ est l'Époux de l'Église, l'Église est l'Épouse du
Christ. Cette analogie n'est pas sans précédent : elle transpose dans le
Nouveau Testament ce qui était déjà contenu dans l'Ancien Testament, en
particulier chez les prophètes Osée, Jérémie, Ézéchiel, Isaïe (Os 1,2;
2,16-18; Jr 2,2; Ez 16,8; Is 50,1; 54,5-8)... Chez les prophètes cette
femme-épouse, c'est Israël en tant que peuple élu par Dieu, et cette
élection a sa source uniquement dans l'amour gratuit de Dieu. C'est
justement par cet amour que s'explique l'alliance, souvent présentée comme
une alliance nuptiale que Dieu renoue sans cesse avec son peuple élu. Elle
est, de la part de Dieu, un engagement durable : il reste fidèle à son
amour sponsal, même si l'épouse s'est montrée bien des fois infidèle.

      Cette image de l'amour sponsal liée à la figure de l'Époux divin --
image très claire dans les textes prophétiques -- se trouve confirmée et
couronnée dans la lettre aux Éphésiens...où se trouve l'expression la plus
forte de la vérité sur l'amour du Christ rédempteur, suivant l'analogie de
l'amour nuptial dans le mariage : « Le Christ a aimé l'Église : il s'est
livré pour elle » (5,25). En cela se trouve pleinement confirmé le fait que
l'Église est l'Épouse du Christ : « Le Saint d'Israël est ton rédempteur »
(Is 54,5). Dans le texte de saint Paul, l'analogie de la relation nuptiale
prend en même temps deux directions qui forment l'ensemble du « grand
mystère » (« sacramentum magnum »). L'alliance proprement dite des époux
explique le caractère sponsal de l'union du Christ et de l'Église ; et
cette union, à son tour, en tant que « grand sacrement », détermine la
sacramentalité du mariage comme alliance sainte des deux époux, l'homme et
la femme.




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