12 septembre 2011

Evangile du jour

lundi 12 septembre 2011
Le lundi de la 24e semaine du temps ordinaire

Le saint Nom de Marie



Commentaire du jour
Saint Augustin : « Dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri »

Les lectures du jour

Lc 7,1-10.


Après avoir achevé tout son discours devant le peuple, Jésus entra dans la ville de Capharnaüm.
Un centurion de l'armée romaine avait un esclave auquel il tenait beaucoup ; celui-ci était malade, sur le point de mourir.
Le centurion avait entendu parler de Jésus ; alors il lui envoya quelques notables juifs pour le prier de venir sauver son esclave.
Arrivés près de Jésus, ceux-ci le suppliaient : « Il mérite que tu lui accordes cette guérison.
Il aime notre nation : c'est lui qui nous a construit la synagogue. »
Jésus était en route avec eux, et déjà il n'était plus loin de la maison, quand le centurion lui fit dire par des amis : « Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit.
Moi-même, je ne me suis pas senti le droit de venir te trouver. Mais dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri.
Moi qui suis un subalterne, j'ai des soldats sous mes ordres ; à l'un, je dis : 'Va', et il va ; à l'autre : 'Viens', et il vient ; et à mon esclave : 'Fais ceci', et il le fait. »
Entendant cela, Jésus fut dans l'admiration. Il se tourna vers la foule qui le suivait : « Je vous le dis, même en Israël, je n'ai pas trouvé une telle foi ! »
De retour à la maison, les envoyés trouvèrent l'esclave en bonne santé.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon 62

« Dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri »

Comment le centurion a-t-il obtenu la grâce de la guérison de son
serviteur ? « Je suis un homme soumis à l'autorité d'un autre ; j'ai sous
moi des soldats ; je dis à celui-ci : Va, et il va ; et à un autre : Viens,
et il vient ; et à mon serviteur : Fais cela, et il le fait. J'ai la
puissance sur mes subordonnés, mais je suis moi-même soumis à une autorité
supérieure. Si donc, tout subordonné que je suis, j'ai cependant le pouvoir
de commander, que ne pourras-tu pas, toi à qui toutes les puissances sont
soumises ? » Cet homme était du peuple des païens, car la nation juive
était alors occupée par les armées de l'empire romain. C'est donc dans la
Judée qu'il commandait aux soldats en qualité de centurion... Mais
notre Seigneur, quoiqu'étant au milieu du peuple de la Judée, déclarait
déjà que l'Église se répandrait par toute la terre, où il devrait envoyer
ses apôtres (Mt 8,11). Et, en effet, les païens ont cru en lui sans l'avoir
vu... Le Seigneur n'est pas entré physiquement dans la maison du centurion,
et quoiqu'absent de corps mais présent par sa majesté, il a guéri cette
maison et sa foi. De même, le Seigneur n'a été physiquement qu'au milieu du
peuple de la Judée ; les autres peuples ne l'ont pas vu naître d'une
vierge, ni souffrir, ni marcher, ni assujetti aux conditions de la nature
humaine, ni faire des merveilles divines. Il n'a rien fait de tout cela
parmi les païens, et pourtant parmi eux s'est accompli ce qui avait été dit
à son sujet : « Un peuple que je ne connaissais pas m'a servi ». Comment
l'a-t-il servi, s'il ne le connaissait pas ? Le psaume continue : « Ils
sont tout oreille et m'obéissent » (Ps 17,45).




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