26 mars 2016

Evangile du jour


samedi 26 mars 2016

Le samedi saint (Veillée Pascale)
Triduum pascal : Samedi SaintVeillée pascale : lectures année B

St Liudger (Ludger), Ier évêque de Munster (v. 745-809), Bse Maddalena Caterina Morano, vierge (1847-1908)

Commentaire du jour
Saint Augustin : La nuit qui nous délivre du sommeil de la mort

Lc 24,1-12.

Le premier jour de la semaine, à la pointe de l'aurore, les femmes se rendirent au tombeau, portant les aromates qu'elles avaient préparés.
Elles trouvèrent la pierre roulée sur le côté du tombeau.
Elles entrèrent, mais ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus.
Alors qu'elles étaient désemparées, voici que deux hommes se tinrent devant elles en habit éblouissant.
Saisies de crainte, elles gardaient leur visage incliné vers le sol. Ils leur dirent : « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ?
Il n'est pas ici, il est ressuscité. Rappelez-vous ce qu'il vous a dit quand il était encore en Galilée :
"Il faut que le Fils de l'homme soit livré aux mains des pécheurs, qu'il soit crucifié et que, le troisième jour, il ressuscite." »
Alors elles se rappelèrent les paroles qu'il avait dites.
Revenues du tombeau, elles rapportèrent tout cela aux Onze et à tous les autres.
C'étaient Marie Madeleine, Jeanne, et Marie mère de Jacques ; les autres femmes qui les accompagnaient disaient la même chose aux Apôtres.
Mais ces propos leur semblèrent délirants, et ils ne les croyaient pas.
Alors Pierre se leva et courut au tombeau ; mais en se penchant, il vit les linges, et eux seuls. Il s'en retourna chez lui, tout étonné de ce qui était arrivé.



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
2ème homélie pour la Nuit Sainte ; PLS 2, 549-552 ; Sermon Morin Guelferbytanus 5 (trad. coll. Icthus 10, p. 197s)

La nuit qui nous délivre du sommeil de la mort

Frères, veillons, car jusqu'à cette nuit le Christ est demeuré dans la tombe. C'est en cette nuit qu'est survenue la résurrection de sa chair. Sur la croix elle a été en butte aux railleries ; aujourd'hui, les cieux et la terre l'adorent. Cette nuit fait partie déjà de notre dimanche. Il fallait bien que le Christ ressuscite la nuit, car sa résurrection a illuminé nos ténèbres... Comme notre foi, fortifiée par la résurrection du Christ, chasse tout sommeil, ainsi cette nuit, illuminée par nos veilles, se remplit de clarté. Elle nous fait espérer, avec l'Église répandue sur toute la terre, de ne point être surpris dans la nuit. (Mc 13,33)

Chez tant de peuples que cette fête, partout si solennelle, rassemble au nom du Christ, le soleil s'est couché — mais le jour n'est pas tombé ; les clartés du ciel ont fait place aux clartés de la terre... Celui qui nous a donné la gloire de son nom (Ps 28,2) a aussi illuminé cette nuit. Celui à qui nous disons « Tu illumines mes ténèbres » (Ps 18,29), répand sa clarté dans nos cœurs. Comme nos yeux éblouis contemplent ces flambeaux brillants, ainsi notre esprit éclairé nous fait voir combien cette nuit est lumineuse –- cette sainte nuit où le Seigneur a commencé en sa propre chair la vie qui ne connaît ni sommeil ni mort !







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