15 mars 2016

Evangile du jour


mardi 15 mars 2016

Le mardi de la 5e semaine de Carême

Ste Louise de Marillac, veuve et cofondatrice (1591-1660), St Klemens Maria Hofbauer, prêtre c.ss.r. (1751-1820)

Commentaire du jour
Saint Léon le Grand : « Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous comprendrez que moi, Je suis »

Jn 8,21-30.

En ce temps-là, Jésus disait aux pharisiens : « Je m'en vais ; vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché. Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller. »
Les Juifs disaient : « Veut-il donc se donner la mort, puisqu'il dit : "Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller" ? »
Il leur répondit : « Vous, vous êtes d'en bas ; moi, je suis d'en haut. Vous, vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde.
C'est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. En effet, si vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. »
Alors, ils lui demandaient : « Toi, qui es-tu ? » Jésus leur répondit : « Je n'ai pas cessé de vous le dire.
À votre sujet, j'ai beaucoup à dire et à juger. D'ailleurs Celui qui m'a envoyé dit la vérité, et ce que j'ai entendu de lui, je le dis pour le monde. »
Ils ne comprirent pas qu'il leur parlait du Père.
Jésus leur déclara : « Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS, et que je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l'a enseigné.
Celui qui m'a envoyé est avec moi ; il ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. »
Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui.



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Léon le Grand (?-v. 461), pape et docteur de l'Église
15ème sermon sur la Passion, 3-4 (trad. bréviaire ; cf SC 75 bis, p. 189)

« Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous comprendrez que moi, Je suis »

Celui qui vénère vraiment la Passion du Seigneur doit si bien regarder Jésus crucifié par les yeux du cœur qu'il reconnaisse sa propre chair dans la sienne... Aucun malade ne se voit refuser la victoire de la croix, et il n'y a personne qui ne trouve un secours dans la prière du Christ ; si elle a profité à beaucoup de ses bourreaux, combien davantage aidera-t-elle ceux qui se tournent vers lui !

Cette adoption de notre nature par la divinité, grâce à laquelle « le Verbe s'est fait chair et a demeuré parmi nous » (Jn 1,14), a-t-elle exclu aucun homme de sa miséricorde, sauf s'il refuse la foi ? L'homme n'a-t-il pas une nature commune avec le Christ, s'il accueille celui qui l'a assumée, et s'il a été régénéré par l'Esprit qui l'a engendré ? De plus, qui ne reconnaîtrait pas nos propres faiblesses en Lui, Lui qui a « pris la condition d'esclave » ? (Ph 2,7)...

Il est nôtre, ce corps sans vie qui gisait dans le sépulcre, mais qui a ressuscité le troisième jour et qui, au-dessus de toutes les hauteurs célestes, est monté jusqu'à la droite de la majesté du Père. Si nous marchons dans la voie de ses commandements, et si nous n'avons pas honte de confesser tout ce qu'il a fait pour notre salut dans l'abaissement de sa chair, nous aussi nous serons élevés jusqu'à partager sa gloire. Car ce qu'il a annoncé s'accomplira de façon éclatante : « Celui qui se prononcera pour moi devant les hommes, moi aussi je me prononcerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux » (Mt 10,32).







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