04 octobre 2013

Evangile du jour


vendredi 04 octobre 2013

Le vendredi de la 26e semaine du temps ordinaire

St François d'Assise, fondateur o.f.m. (1182-1226)

Commentaire du jour
Bienheureux Jean-Paul II : « Celui qui vous écoute m'écoute ; celui qui vous rejette me rejette »

Lc 10,13-16.

En parlant aux soixante-douze disciples Jésus disait : " Malheureuse es-tu, Corazine! Malheureuse es-tu, Bethsaïde! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que les gens y auraient pris le vêtement de deuil, et se seraient assis dans la cendre en signe de pénitence.
En tout cas, Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous lors du Jugement.
Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu'au ciel ? Non, tu descendras jusqu'au séjour des morts !
Celui qui vous écoute m'écoute ; celui qui vous rejette me rejette ; et celui qui me rejette rejette celui qui m'a envoyé. »



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Bienheureux Jean-Paul II (1920-2005), pape
Encyclique « Redemptoris missio », § 38-39 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)

« Celui qui vous écoute m'écoute ; celui qui vous rejette me rejette »

  Notre époque est tout à la fois dramatique et fascinante. Tandis que, d'un côté, les hommes semblent rechercher ardemment la prospérité matérielle et se plonger toujours davantage dans le matérialisme de la consommation, d'un autre côté, on voit surgir une quête angoissante du sens, un besoin d'intériorité, un désir d'apprendre des formes et des méthodes nouvelles de concentration et de prière. Dans les cultures imprégnées de religiosité, mais aussi dans les sociétés sécularisées, on recherche la dimension spirituelle de la vie comme antidote à la déshumanisation… L'Église a un immense patrimoine spirituel à offrir à l'humanité dans le Christ qui se proclame « la voie, la vérité et la vie » (Jn 14,6)…


L'Église doit être fidèle au Christ, dont elle est le corps et dont elle poursuit la mission. Il est nécessaire qu'elle « suive la même route que le Christ, la route de la pauvreté, de l'obéissance, du service et de l'immolation de soi jusqu'à la mort, dont il est sorti victorieux par sa résurrection » (Vatican II, AG 5). L'Église doit donc tout faire pour déployer sa mission dans le monde et atteindre tous les peuples ; elle en a aussi le droit, qui lui a été donné par Dieu pour la mise en œuvre de son plan. La liberté religieuse, parfois encore limitée ou restreinte, est la condition et la garantie de toutes les libertés qui fondent le bien commun des personnes et des peuples. Il faut souhaiter que la véritable liberté religieuse soit accordée à tous en tout lieu… Il s'agit bien d'un droit inaliénable de toute personne humaine.


D'autre part, l'Église s'adresse à l'homme dans le respect entier de sa liberté ; la mission ne restreint pas la liberté, mais elle la favorise. L'Église propose, elle n'impose rien ; elle respecte les personnes et les cultures, et elle s'arrête devant l'autel de la conscience. À ceux qui s'opposent, sous les prétextes les plus variés, à son activité missionnaire, l'Église répète : « Ouvrez les portes au Christ ! »    







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