17 octobre 2013

Evangile du jour


jeudi 17 octobre 2013

Le jeudi de la 28e semaine du temps ordinaire

St Ignace d'Antioche, évêque et martyr († v. 115), St Jean, ermite à Lycopolis en Égypte († IVe s.)

Commentaire du jour
Saint Grégoire de Narek : « Les scribes et les pharisiens se mirent à lui en vouloir terriblement et le harcelaient »

Lc 11,47-54.

Jésus disait aux docteurs de la Loi : " Malheureux êtes-vous, parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes, alors que vos pères les ont tués.
Ainsi vous témoignez que vous approuvez les actes de vos pères, puisque eux, ils ont tué les prophètes, et vous, vous bâtissez leurs tombeaux.
C'est pourquoi la Sagesse de Dieu elle-même a dit : Je leur enverrai des prophètes et des apôtres, ils tueront les uns et en persécuteront d'autres.
Ainsi cette génération devra rendre compte du sang de tous les prophètes qui a été versé depuis la création du monde,
depuis le sang d'Abel jusqu'au sang de Zacharie, qui a péri entre l'autel et le sanctuaire. Oui, je vous le déclare : cette génération devra en rendre compte.
Malheureux êtes-vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes n'êtes pas entrés, et ceux qui essayaient d'entrer, vous les en avez empêchés. »
Après que Jésus fut parti de là, les scribes et les pharisiens se mirent à lui en vouloir terriblement, et ils le harcelaient de questions ;
ils étaient à l'affût pour s'emparer d'une de ses paroles.



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Grégoire de Narek (v. 944-v. 1010), moine et poète arménien
Le Livre de prières, n°77 ; SC 78 (trad. SC p. 414 rev.)

« Les scribes et les pharisiens se mirent à lui en vouloir terriblement et le harcelaient »

      Avec une crainte mêlée d'allégresse, j'estime souhaitable de dire ici quelque chose des souffrances que tu as endurées pour moi, toi le Dieu de tous !


Debout au tribunal des hommes que tu avais créés,

dans une nature qui était la mienne,

tu n'as pas parlé, toi qui donnes la parole ;

tu n'as pas élevé la voix, toi qui crées la langue ;

tu n'as pas crié, toi qui ébranles la terre...

Tu n'as pas livré à la honte

celui qui te livrait aux tourments de la mort ;

tu n'as pas opposé de résistance lorsqu'on te liait,

et lorsqu'on te souffletait, tu ne t'es pas indigné.

Lorsqu'on crachait sur toi, tu n'as pas injurié,

et lorsqu'on te donnait des coups de poing,

tu n'as pas frémi.

Lorsqu'on se moquait de toi, tu ne t'es pas mis en colère,

et lorsqu'on te bafouait, tu n'as pas altéré ton visage (Is 50,7)…


Loin de te donner un instant de répit, toi la source de vie,

aussitôt ils t'ont préparé, pour le porter,

l'instrument de la mort.

Tu l'as reçu avec magnanimité,

tu l'as pris avec douceur,

tu l'as soulevé avec patience ;

tu t'es chargé, comme si tu étais un coupable,

du bois des douleurs !  







Aucun commentaire: