A ce moment-là, quelques pharisiens s'approchèrent de Jésus pour lui dire : « Va-t'en, pars d'ici : Hérode veut te faire mourir. » Selon le témoignage de l'Écriture Sainte, Jérusalem n'a pas reconnu le temps où elle a été visitée (Lc 19,44) ; en grande partie, les juifs n'ont pas accepté l'Évangile, et ceux qui se sont opposés à sa diffusion ont même été assez nombreux. Néanmoins, selon l'apôtre Paul, « à cause de leurs pères », les juifs restent encore « très chers à Dieu », dont « les dons et l'appel sont irrévocables » (Rm 11,28s). Avec les prophètes et le même apôtre, l'Église attend le jour connu de Dieu seul où tous les peuples invoqueront le Seigneur d'une seule voix et « le serviront sous un même joug » (So 3,9). Du fait que le patrimoine spirituel commun aux chrétiens et aux juifs est si grand, le Concile veut encourager et recommander la connaissance et l'estime mutuelles, qui naîtront surtout d'études bibliques et théologiques, ainsi que d'un dialogue fraternel. |
31 octobre 2013
Evangile du jour
30 octobre 2013
Evangile du jour
Dans sa marche vers Jérusalem, Jésus passait par les villes et les villages en enseignant. Scrutant le mystère de l'Église, ce saint Concile se souvient du lien qui relie spirituellement le peuple du Nouveau Testament à la lignée d'Abraham. En effet, l'Église du Christ reconnaît que les débuts de sa foi et de son élection se trouvent déjà chez les patriarches, Moïse et les prophètes, selon le mystère divin du salut. Elle confesse que tous les fidèles du Christ, enfants d'Abraham selon la foi (Ga 3,7), sont inclus dans la vocation de ce patriarche et que le salut de l'Église est symboliquement préfiguré dans la sortie du peuple élu hors de la terre de servitude. C'est pourquoi l'Église ne peut pas oublier qu'elle a reçu la révélation de l'Ancien Testament par ce peuple avec lequel Dieu, dans sa miséricorde inexprimable, a daigné conclure l'antique Alliance, et qu'elle se nourrit de la racine de l'olivier franc sur lequel ont été greffés les rameaux de l'olivier sauvage que sont les païens (Rm 11,17s). L'Église croit, en effet, que le Christ, notre paix, a réconcilié les juifs et les païens par sa croix et en lui-même, des deux, a fait un seul (Ep 2,14s). |
29 octobre 2013
Evangile du jour
Jésus disait à la foule : " A quoi le règne de Dieu est-il comparable, à quoi vais-je le comparer? Est-il rien de plus dérisoire qu'un chrétien qui ne se soucie pas des autres ? Ne prends pas comme prétexte ta pauvreté : la veuve qui a mis deux petites pièces dans le tronc du Temple (Mc 12,42) se lèverait contre toi ; Pierre aussi, qui disait au boiteux : « Je n'ai ni or ni argent » (Ac 3,6), et Paul, si pauvre qu'il avait souvent faim. N'objecte pas ta condition sociale, car les apôtres étaient humbles aussi et de basse condition. N'invoque pas ton ignorance, car ils étaient des hommes sans lettres. Même si tu étais esclave ou fugitif, tu pourrais toujours faire ce qui dépend de toi. Tel était Onésime dont Paul fait l'éloge (Phl; Col 4,9). Serais-tu de santé fragile ? Timothée l'était aussi. Oui, qui que nous soyons, n'importe qui peut être utile à son prochain, s'il veut vraiment faire ce qu'il peut. |
28 octobre 2013
Evangile du jour
En ces jours-là, Jésus s'en alla dans la montagne pour prier, et il passa la nuit à prier Dieu. En tant que successeurs des apôtres, les évêques reçoivent du Seigneur, à qui tout pouvoir a été donné au ciel et sur la terre, la mission d'enseigner toutes les nations et de prêcher l'Évangile à toute créature, afin que par la foi, le baptême et l'observance des commandements, tous les hommes parviennent au salut. Pour remplir cette mission, le Christ Seigneur a promis aux apôtres le Saint Esprit et le leur a envoyé du ciel le jour de la Pentecôte, afin qu'avec la force de cet Esprit ils soient ses témoins jusqu'aux extrémités de la terre, devant les nations, les peuples et les rois. Cette charge que le Seigneur a confiée aux pasteurs de son peuple est un véritable service, qui dans les saintes Écritures est appelé de façon significative diakonia, c'est-à-dire ministère… |
27 octobre 2013
Evangile du jour
Jésus dit une parabole pour certains hommes qui étaient convaincus d'être justes et qui méprisaient tous les autres : « Tends l'oreille, Seigneur, écoute-moi car je suis pauvre et indigent » (Ps 85,1). Il ne tend pas l'oreille vers le riche, mais vers le pauvre et l'indigent, vers celui qui est humble et confesse ses fautes, vers celui qui implore la miséricorde, non vers celui qui est rassasié, qui s'élève, qui se vante comme s'il ne lui manquait rien, et qui va dire : « Je te rends grâce de ce que je ne suis pas comme ce publicain. » Car ce pharisien riche exaltait ses mérites ; le pauvre publicain confessait ses péchés... |
26 octobre 2013
Evangile du jour
Un jour, des gens vinrent rapporter à Jésus l'affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer pendant qu'ils offraient un sacrifice. Efforçons-nous d'être trouvés associés à la résurrection du Christ et de passer de la mort à la vie tandis que nous sommes encore en ce corps. Car, pour tout homme, passer par une conversion, de quelque nature qu'elle soit, passer d'un état à un autre, signifie la fin de quelque chose — n'être plus ce qu'on était — et le commencement d'une autre — être ce qu'on n'était pas. Mais il est important de savoir pour qui on meurt et pour qui on vit, car il y a une mort qui fait vivre et une vie qui fait mourir. |
25 octobre 2013
Evangile du jour
Jésus disait à la foule : " Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu'il va pleuvoir, et c'est ce qui arrive. Les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes de notre temps, des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent, sont aussi les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ, et il n'est rien de vraiment humain qui ne trouve écho dans leur cœur. En effet, leur communauté croît en rassemblant des hommes unis dans le Christ, conduits par l'Esprit Saint dans leur marche vers le Royaume du Père, et porteurs d'un message de salut qu'ils doivent proposer à tous. C'est pourquoi la communauté des chrétiens se reconnaît réellement et intimement solidaire du genre humain et de son histoire… Le deuxième Concile du Vatican n'hésite donc pas à s'adresser, non seulement aux enfants de l'Église et à tous ceux qui invoquent le nom du Christ, mais à tous les hommes… |
24 octobre 2013
Evangile du jour
Jésus disait à ses disciples : « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu'il soit déjà allumé ! Les symboles de l'Esprit Saint : le feu. Alors que l'eau signifiait la naissance et la fécondité de la vie donnée dans l'Esprit Saint, le feu symbolise l'énergie transformante des actes de l'Esprit Saint. Le prophète Élie, qui « se leva comme un feu et dont la parole brûlait comme une torche » (Si 48,1), par sa prière attire le feu du ciel sur le sacrifice du mont Carmel, préfiguration du feu de l'Esprit Saint qui transforme ce qu'il touche. Jean Baptiste, « qui marche devant le Seigneur avec 'l'esprit' et la puissance d'Élie » (Lc 1,17) annonce le Christ comme celui qui « baptisera dans l'Esprit Saint et le feu » (Lc 3,16), cet Esprit dont Jésus dira : « Je suis venu jeter un feu sur la terre et combien je voudrais qu'il soit déjà allumé. » C'est sous la forme de langues « qu'on aurait dites de feu » que l'Esprit Saint se pose sur les disciples au matin de la Pentecôte et les remplit de lui (Ac 2,3-4). La tradition spirituelle retiendra ce symbolisme du feu comme l'un des plus expressifs de l'action de l'Esprit Saint : « N'éteignez pas l'Esprit » (1Th 5,19)... |
23 octobre 2013
Evangile du jour
Jésus disait à ses disciples : " Vous le savez bien : si le maître de maison connaissait l'heure où le voleur doit venir, il ne laisserait pas percer le mur de sa maison. Seigneur très aimé, fais que je puisse te voir aujourd'hui et chaque jour dans la personne de tes malades et, en les soignant, te servir. Si tu te caches sous la figure déplaisante du coléreux, du mécontent, de l'arrogant, fais que je puisse encore te reconnaître et dire : « Jésus, toi mon patient, comme il est doux de te servir ». Seigneur, donne-moi cette foi qui voit clair, et jamais alors ma tâche ne sera monotone, toujours la joie jaillira quand je me prêterai aux caprices et répondrai aux désirs de tous les pauvres souffrants… |
22 octobre 2013
Evangile du jour
Jésus disait à ses disciples : " Restez en tenue de service, et gardez vos lampes allumées. C'est pour que notre esprit se dégage de tout mirage que le Verbe nous invite à secouer des yeux de nos âmes ce lourd sommeil, afin que nous ne glissions pas hors des réalités véritables en nous attachant à ce qui n'a pas de consistance. C'est pourquoi il nous propose l'image de la vigilance, en nous disant : « Tenez vos reins ceints et vos lampes allumées »… Le sens de ces symboles est bien clair. Celui qui est ceint par la tempérance vit dans la lumière d'une conscience pure, car la confiance filiale illumine sa vie comme une lampe. Éclairée par la vérité, son âme est dégagée du sommeil de l'illusion puisqu'aucun songe vain ne l'égare. Si nous accomplissons cela, selon ce que dit le Verbe, nous entrons dans une vie semblable à celle des anges… |
21 octobre 2013
Evangile du jour
Du milieu de la foule, un homme demanda à Jésus : « Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage. » Seigneur, rends-moi digne de mépriser ma vie pour la vie qui est en toi. La vie dans ce monde est semblable à ceux qui se servent des lettres pour former des mots. Lorsqu'on le veut, on ajoute, on retranche, on change les lettres. Mais la vie du monde à venir est semblable à ce qui est écrit sans la moindre faute dans des livres scellés du sceau royal, où il n'y a rien à ajouter et où rien ne manque. Donc tant que nous sommes au milieu du changement, soyons attentifs à nous-mêmes. Tant que nous avons pouvoir sur le manuscrit de notre vie, sur ce que nous avons écrit de nos mains, efforçons-nous d'y ajouter ce que nous faisons de bien et effaçons les défauts de notre première conduite. Tant que nous sommes en ce monde, Dieu n'appose le sceau ni sur le bien ni sur le mal. Il ne le fait qu'à l'heure de notre exode, quand s'achève notre œuvre, au moment où nous allons partir. |
20 octobre 2013
Evangile du jour
Jésus disait une parabole pour montrer à ses disciples qu'il faut toujours prier sans se décourager : « Tout mon désir est devant toi » (Ps 37,10)... Ton désir, c'est ta prière ; si ton désir est continuel, ta prière est continuelle aussi. Ce n'est pas pour rien que l'apôtre Paul a dit : « Priez sans relâche » (1Th 5,17). Peut-il le dire parce que, sans relâche, nous fléchissons le genou, nous prosternons notre corps, ou nous élevons les mains vers Dieu ? Si nous disons que nous ne prions qu'à ces conditions, je ne crois pas que nous puissions le faire sans relâche. |
Evangile du jour
Jésus disait une parabole pour montrer à ses disciples qu'il faut toujours prier sans se décourager : « Tout mon désir est devant toi » (Ps 37,10)... Ton désir, c'est ta prière ; si ton désir est continuel, ta prière est continuelle aussi. Ce n'est pas pour rien que l'apôtre Paul a dit : « Priez sans relâche » (1Th 5,17). Peut-il le dire parce que, sans relâche, nous fléchissons le genou, nous prosternons notre corps, ou nous élevons les mains vers Dieu ? Si nous disons que nous ne prions qu'à ces conditions, je ne crois pas que nous puissions le faire sans relâche. |
19 octobre 2013
Evangile du jour
Jésus disait à ses disciples : " Je vous le déclare : Celui qui se sera prononcé pour moi devant les hommes, le Fils de l'homme se prononcera aussi pour lui devant les anges de Dieu. Je prends aujourd'hui la plume pour que mes paroles, s'estampant sur la feuille blanche, servent de louange perpétuelle au Dieu béni, auteur de ma vie, de mon âme, de mon cœur. Je voudrais que l'univers entier, avec les planètes, tous les astres et les innombrables systèmes stellaires, soit une immense étendue, polie et brillante, où je pourrais écrire le nom de Dieu. Je voudrais que ma voix soit plus puissante que mille tonnerres, et plus forte que le fracas de la mer, et plus terrible que le grondement des volcans, pour seulement dire : Dieu ! Je voudrais que mon cœur soit aussi grand que le ciel, pur comme celui des anges, simple comme celui de la colombe (Mt 10,16), pour y mettre Dieu ! Mais puisque toute cette grandeur dont tu rêves ne peut pas devenir réalité, contente-toi de peu et de toi-même qui n'es rien, frère Raphaël, car le rien même doit te suffire… |
18 octobre 2013
Evangile du jour
Parmi ses disciples, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux devant lui dans toutes les villes et localités où lui-même devait aller. Que Luc ait été inséparable de Paul et son collaborateur dans la prédication de l'Évangile, lui-même le montre avec évidence, non pour se glorifier mais poussé par la vérité elle-même. En effet, lorsque Barnabé et Jean, surnommé Marc, se sont séparés de Paul et se sont embarqués pour Chypre, Luc écrit : « Nous sommes venus à Troas » (cf Ac 16,8.11)…; puis il décrit en détail tout leur voyage, leur venue à Philippes, et comment ils y ont annoncé la parole pour la première fois… Il relate dans l'ordre tout son voyage avec Paul dont il raconte les circonstances avec toute la précision possible... Ayant été présent à tous ces événements, Luc les a consignés de façon précise ; on ne peut surprendre chez lui ni mensonge ni orgueil, car tous ces faits étaient connus… |
Evangile du jour
Parmi ses disciples, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux devant lui dans toutes les villes et localités où lui-même devait aller. Que Luc ait été inséparable de Paul et son collaborateur dans la prédication de l'Évangile, lui-même le montre avec évidence, non pour se glorifier mais poussé par la vérité elle-même. En effet, lorsque Barnabé et Jean, surnommé Marc, se sont séparés de Paul et se sont embarqués pour Chypre, Luc écrit : « Nous sommes venus à Troas » (cf Ac 16,8.11)…; puis il décrit en détail tout leur voyage, leur venue à Philippes, et comment ils y ont annoncé la parole pour la première fois… Il relate dans l'ordre tout son voyage avec Paul dont il raconte les circonstances avec toute la précision possible... Ayant été présent à tous ces événements, Luc les a consignés de façon précise ; on ne peut surprendre chez lui ni mensonge ni orgueil, car tous ces faits étaient connus… |
17 octobre 2013
Evangile du jour
Jésus disait aux docteurs de la Loi : " Malheureux êtes-vous, parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes, alors que vos pères les ont tués. Avec une crainte mêlée d'allégresse, j'estime souhaitable de dire ici quelque chose des souffrances que tu as endurées pour moi, toi le Dieu de tous ! |
16 octobre 2013
Evangile du jour
Jésus disait : "Malheureux êtes-vous, pharisiens, parce que vous payez la dîme sur toutes les plantes du jardin, comme la menthe et la rue, et vous laissez de côté la justice et l'amour de Dieu. Voilà ce qu'il fallait pratiquer, sans abandonner le reste. Peu importe la façon dont nous apprenons à connaître la volonté de Dieu, que ce soit par l'Écriture, par la tradition apostolique, ou par ce que saint Paul appelle la « nature » (cf Rm 1,20), pourvu que nous soyons sûrs que c'est bien sa volonté. En réalité, Dieu nous révèle le contenu de la foi par l'inspiration, parce que c'est de l'ordre surnaturel. Mais il nous révèle les questions pratiques du devoir moral par notre propre conscience et notre raison divinement guidée. |
15 octobre 2013
Evangile du jour
Comme Jésus parlait, un pharisien l'invita pour le repas de midi. Jésus entra chez lui et se mit à table. Dieu se trouve dans le cœur détaché, dans le silence de la prière, dans la souffrance comme sacrifice volontaire, dans le vide du monde et de ses créatures. Dieu est dans la croix et, tant que nous n'aimerons pas la croix, nous ne le verrons pas, nous ne le sentirons pas. Taisez-vous, les hommes, qui n'arrêtez pas de faire du bruit ! |
14 octobre 2013
Evangile du jour
Comme la foule s'amassait, Jésus se mit à dire : « Cette génération est une génération mauvaise : elle demande un signe, mais en fait de signe, il ne lui sera donné que celui de Jonas. Le Fils savait que son Père, selon son dessein, lui donnerait tout, qu'il le réveillerait d'entre les morts, et il a exhorté tous ceux qui craignent Dieu à le louer d'avoir pris en pitié toute la race des hommes croyants par le mystère du Crucifié (cf Ps 21,24). De plus, il se tint au milieu de ses frères les apôtres après sa résurrection d'entre les morts…, et ils se sont repentis de s'être éloignés de lui pendant sa crucifixion… |
13 octobre 2013
Evangile du jour
Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la Samarie et la Galilée. À la méditation de l'amour de Dieu, j'ai été fort touché à la vue des biens que j'ai reçus de Dieu depuis le premier moment de ma vie jusqu'ici. Quelle bonté ! Quel soin ! Quelle providence, et pour le corps, et pour l'âme ! Quelle patience ! Quelle douceur !... Dieu m'a fait pénétrer, ce me semble, et voir clairement cette vérité : premièrement, qu'il est dans toutes les créatures ; secondement, qu'il est tout ce qu'il y a de bon en elles ; troisièmement, qu'il nous fait tout le bien que nous recevons d'elles. Et il m'a semblé voir ce roi de gloire et de majesté appliqué à nous échauffer en nos habits, à nous rafraîchir en l'air, à nous nourrir dans les viandes, à nous réjouir dans les sons et dans les objets agréables, à produire en moi tous les mouvements nécessaires pour vivre et pour agir. Quelle merveille ! |
12 octobre 2013
Evangile du jour
Comme Jésus était en train de parler, une femme éleva la voix au milieu de la foule pour lui dire : « Heureuse la mère qui t'a porté dans ses entrailles, et qui t'a nourri de son lait ! » « Si quelqu'un m'aime, il gardera mes paroles, et mon Père l'aimera et nous viendrons à lui » (Jn 14,23). Ailleurs, j'ai lu : « Celui qui craint Dieu fera le bien » (Si 15,1). Mais je perçois qu'ici Jésus exprime quelque chose de plus en disant de celui qui l'aime : « Il gardera mes paroles ». Où les gardera-t-il ? Dans son cœur, sans aucun doute. Comme dit le prophète : « Dans mon cœur je conserve tes ordres pour ne point faillir envers toi » (Ps 118,11). Comment conserver la parole dans son cœur ? Est-ce qu'il suffit de l'apprendre par cœur, de la garder en mémoire ? L'apôtre Paul dit de ceux qui la gardent ainsi : « La connaissance nous gonfle d'orgueil » (1Co 8,1), et l'oubli efface vite ce que nous avons confié à la mémoire. |
11 octobre 2013
Evangile du jour
Comme Jésus avait expulsé un démon, certains se mirent à dire : " C'est par Béelzéboul, le chef des démons, qu'il expulse les démons. " Le nom, les appellations et les symboles de l'Esprit Saint : « Saint Esprit », tel est le nom propre de celui que nous adorons et glorifions avec le Père et le Fils. L'Église l'a reçu du Seigneur et le professe dans le baptême de ses nouveaux enfants (Mt 28,19). Le terme « Esprit » traduit le terme hébreu « ruah » qui, dans son sens premier, signifie souffle, air, vent. Jésus utilise justement l'image sensible du vent pour suggérer à Nicodème la nouveauté transcendante de celui qui est personnellement le Souffle de Dieu, l'Esprit divin (Jn 3,5-8). D'autre part, Esprit et Saint sont des attributs divins communs aux Trois Personnes divines… |
10 octobre 2013
Evangile du jour
Jésus disait à ses disciples : " Supposons que l'un de vous ait un ami et aille le trouver en pleine nuit pour lui demander : 'Mon ami, prête-moi trois pains : La nouveauté nous fait toujours un peu peur, parce que nous nous sentons plus rassurés si nous avons tout sous contrôle, si c'est nous-mêmes qui construisons, programmons, faisons des projets pour notre vie selon nos plans, nos sécurités, nos goûts. Et cela arrive aussi avec Dieu. Souvent, nous le suivons, nous l'accueillons, mais jusqu'à un certain point : il nous est difficile de nous abandonner à lui avec pleine confiance, laissant l'Esprit Saint être l'âme, le guide de notre vie dans tous les choix. Nous avons peur que Dieu nous fasse parcourir des chemins nouveaux, nous fasse sortir de notre horizon souvent limité, fermé, égoïste, pour nous ouvrir à ses horizons. |