01 août 2011

Evangile du jour

lundi 01 août 2011
Le lundi de la 18° semaine du temps ordinaire

St Alphonse-Marie de Liguori, évêque, fondateur et docteur de l'Église († 1787)



Commentaire du jour
Saint Hilaire : « Seigneur, sauve-moi ! »

Les lectures du jour

Mt 14,22-36.


Aussitôt après avoir nourri la foule dans le désert, Jésus obligea ses disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l'autre rive, pendant qu'il renverrait les foules.
Quand il les eut renvoyées, il se rendit dans la montagne, à l'écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul.
La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire.
Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer.
En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils disaient : « C'est un fantôme », et la peur leur fit pousser des cris.
Mais aussitôt Jésus leur parla : « Confiance ! c'est moi ; n'ayez pas peur ! »
Pierre prit alors la parole : « Seigneur, si c'est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur l'eau. »
Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus.
Mais, voyant qu'il y avait du vent, il eut peur ; et, comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! »
Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? »
Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba.
Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! »
Ayant traversé le lac, ils abordèrent à Génésareth.
Les gens de cet endroit reconnurent Jésus ; ils firent avertir toute la région, et on lui amena tous les malades.
Ils le suppliaient de leur laisser seulement toucher la frange de son manteau, et tous ceux qui la touchèrent furent sauvés.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Hilaire (v. 315-367), évêque de Poitiers et docteur de l'Église
Commentaire de l'évangile de Matthieu, 14, 15 ; SC 258 (trad. cf SC, p. 29)

« Seigneur, sauve-moi ! »

      Le fait que, de tous les passagers de la barque, Pierre ose répondre
et demande de recevoir l'ordre de venir sur les eaux vers le Seigneur
indique la disposition de son cœur au moment de la Passion. Alors lui seul,
marchant sur les traces du Seigneur au mépris des agitations du monde,
comparables à celles de la mer, il l'a accompagné avec le même courage pour
mépriser la mort. Mais son manque d'assurance révèle sa faiblesse dans la
tentation qui l'attendait ; car, bien qu'il ait osé s'avancer, il
s'enfonçait. La faiblesse de la chair et la crainte de la mort l'ont obligé
à aller jusqu'à la fatalité du reniement. Pourtant, il pousse un cri et
demande au Seigneur le salut. Ce cri est la voix gémissante de son
repentir...

      Il y a une chose à considérer chez Pierre : il a devancé tous les
autres par la foi, car, tandis qu'ils étaient dans l'ignorance, il a été le
premier à répondre : « Tu es le Fils du Dieu vivant » (Mt 16,16). Il a été
le premier à rejeter la Passion, pensant qu'elle était un malheur (Mt
16,22) ; il a été le premier à promettre qu'il mourrait et ne renierait pas
(Mt 26,35) ; il a été le premier à refuser qu'on lui lave les pieds (Jn
13,8) ; il a tiré aussi son glaive contre ceux qui se saisissaient du
Seigneur (Jn 18,10). Le calme que connaissent le vent et la mer quand le
Seigneur est monté dans la barque est présenté comme la paix et la
tranquillité de l'Église éternelle à la suite de son retour glorieux. Parce
qu'alors il viendra en se manifestant à tous, un juste étonnement a fait
dire à tous ceux qui étaient dans la barque : « Vraiment, tu es le Fils de
Dieu ». A son retour dans la gloire tous les hommes feront l'aveu clair et
public que le Fils de Dieu a rendu la paix à l'Église, non plus dans
l'humilité de la chair, mais dans la gloire du ciel.




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