20 mars 2017

Evangile du jour


Lundi 20 mars 2017

Solennité de saint Joseph, époux de la Vierge Marie, patron de l'Église universelle
Solennité de Saint Joseph, époux de la Vierge Marie, patron de l'Église universelle

Ste Claudia, Alexandra et ses compagnes, martyres († 4è s.), St Wulfran, évêque de Sens († v. 700)

Commentaire du jour
Saint Jean-Paul II : « Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l'Ange du Seigneur lui avait prescrit »

Mt 1,16.18-21.24a.

Jacob engendra Joseph, l'époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l'on appelle Christ.
Or, voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu'ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l'action de l'Esprit Saint.
Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret.
Comme il avait formé ce projet, voici que l'ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l'enfant qui est engendré en elle vient de l'Esprit Saint ;
elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c'est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l'ange du Seigneur lui avait prescrit.



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Jean-Paul II (1920-2005), pape
Exhortation apostolique « Redemptoris custos », 4 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

« Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l'Ange du Seigneur lui avait prescrit »

Au début de son pèlerinage de foi, la foi de Marie rencontre la foi de Joseph. Si Élisabeth a dit de la Mère du Rédempteur : « Bienheureuse celle qui a cru » (Lc 1,45), on peut en un sens attribuer aussi cette béatitude à Joseph, car il a répondu affirmativement à la Parole de Dieu quand elle lui a été transmise en ce moment décisif. Joseph, il est vrai, n'a pas répondu à l'annonce de l'ange comme Marie, mais il « fit ce que l'Ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse ». Ce qu'il a fait est pure « obéissance de la foi » (Rm 1,5).

On peut dire que ce qu'a fait Joseph l'unit d'une manière toute spéciale à la foi de Marie ; il a accepté comme une vérité venant de Dieu ce qu'elle avait déjà accepté lors de l'Annonciation. Le Concile Vatican II dit : « À Dieu qui révèle est due l'obéissance de la foi par laquelle l'homme s'en remet tout entier et librement à Dieu dans un complet hommage d'intelligence et de volonté à Dieu qui révèle et dans un assentiment volontaire à la révélation qu'il fait » (Dei Verbum, 5). Cette phrase, qui touche à l'essence même de la foi, s'applique parfaitement à Joseph de Nazareth.

Il est devenu donc d'une façon singulière le dépositaire du mystère « tenu caché depuis les siècles en Dieu » (Ep 3,9), de même que Marie l'est devenue en ce moment décisif appelé par l'apôtre Paul « la plénitude du temps », lorsque « Dieu envoya son Fils, né d'une femme... afin de racheter les sujets de la Loi, pour leur conférer l'adoption filiale » (Ga 4,4-5)... Joseph est, avec Marie, le premier dépositaire de ce mystère divin... En ayant devant les yeux le texte des deux évangélistes Matthieu et Luc, on peut dire également que Joseph est le premier à participer à la foi de la Mère de Dieu et qu'ainsi il soutient son épouse dans la foi à l'Annonciation divine ; il est placé le premier par Dieu sur le chemin du pèlerinage de foi de Marie... Le chemin personnel de Joseph, son pèlerinage de foi, se conclura le premier... ; cependant, le chemin de foi de Joseph suit la même direction.







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