24 octobre 2016

Evangile du jour


Lundi 24 octobre 2016

Le lundi de la 30e semaine du temps ordinaire

St Antoine-Marie Claret, évêque (1807-1870), St Luigi (Louis) Guanella, prêtre et fond. (1842-1915)

Commentaire du jour
Saint Grégoire de Narek : « À l'instant même, elle se trouva toute droite, et elle rendait gloire à Dieu »

Lc 13,10-17.

En ce temps-là, Jésus était en train d'enseigner dans une synagogue, le jour du sabbat.
Voici qu'il y avait là une femme, possédée par un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans ; elle était toute courbée et absolument incapable de se redresser.
Quand Jésus la vit, il l'interpella et lui dit : « Femme, te voici délivrée de ton infirmité. »
Et il lui imposa les mains. À l'instant même elle redevint droite et rendait gloire à Dieu.
Alors le chef de la synagogue, indigné de voir Jésus faire une guérison le jour du sabbat, prit la parole et dit à la foule : « Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat. »
Le Seigneur lui répliqua : « Hypocrites ! Chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache-t-il pas de la mangeoire son bœuf ou son âne pour le mener boire ?
Alors cette femme, une fille d'Abraham, que Satan avait liée voici dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de ce lien le jour du sabbat ? »
À ces paroles de Jésus, tous ses adversaires furent remplis de honte, et toute la foule était dans la joie à cause de toutes les actions éclatantes qu'il faisait.



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Grégoire de Narek (v. 944-v. 1010), moine et poète arménien
Le Livre de prières, n°18 (trad. SC 78, p. 123 rev.)

« À l'instant même, elle se trouva toute droite, et elle rendait gloire à Dieu »

Il fut un temps où je n'étais pas, et tu m'as créé.
Je n'avais pas prié, et toi, tu m'as fait.
Je n'étais pas encore venu à la lumière, et tu m'as vu.
Je n'avais pas paru, et tu as eu pitié de moi.
Je ne t'avais pas invoqué, et tu as pris soin de moi.
Je n'avais pas fait un signe de la main, et tu m'as regardé.
Je n'avais pas supplié, et tu m'as fait miséricorde.
Je n'avais pas articulé un son, et tu m'as entendu.
Je n'avais pas soupiré, et tu as prêté l'oreille.

Tout en sachant ce qui allait m'arriver actuellement,
tu ne m'as pas dédaigné.
Ayant considéré avec tes yeux prévoyants
les fautes du pécheur que je suis,
tu m'as cependant façonné.
Et maintenant, moi que tu as créé,
moi que tu as sauvé,
moi qui ai été l'objet de tant de sollicitude,
que la blessure du péché, suscité par l'Accusateur,
ne me perde pas pour toujours ! ...

Liée, paralysée,
courbée comme la femme qui souffrait,
mon âme malheureuse reste impuissante à se redresser.
Elle fixe la terre sous le poids du péché,
à cause des durs liens de Satan...
Penche-toi vers moi, seul Miséricordieux,
pauvre arbre pensant qui est tombé.
Moi qui suis desséché, fais-moi refleurir
en beauté et splendeur,
selon les paroles divines du saint prophète (Ez 17,22-24)...
Toi, seul Protecteur,
veuille jeter sur moi un regard
sorti de la sollicitude de ton amour indicible...
et de rien tu créeras en moi la lumière même. (cf Gn 1,3)







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