26 avril 2015

Evangile du jour


dimanche 26 avril 2015

Quatrième dimanche de Pâques

St Rafael Arnáiz Barón, cistercien-trappiste (1911-1938), St Giovanni Battista Piamarta, prêtre et fond. (1841-1913)

Commentaire du jour
Saint Antoine de Padoue : « Le vrai berger donne sa vie pour ses brebis »

Jn 10,11-18.

En ce temps-là, Jésus déclara : « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis.
Le berger mercenaire n'est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s'il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s'enfuit ; le loup s'en empare et les disperse.
Ce berger n'est qu'un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui.
Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent,
comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis.
J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur.
Voici pourquoi le Père m'aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau.
Nul ne peut me l'enlever : je la donne de moi-même. J'ai le pouvoir de la donner, j'ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j'ai reçu de mon Père. »



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Antoine de Padoue (v. 1195-1231), franciscain, docteur de l'Église
Sermons pour le dimanche et les fêtes des saints (trad. Bayart, Eds. franciscaines 1944, p. 140)

« Le vrai berger donne sa vie pour ses brebis »

       « Je suis le bon pasteur. » Le Christ peut dire à bon droit : « Je suis. » Pour lui, rien n'est passé ni futur ; tout lui est présent. C'est ce qu'il dit de lui-même dans l'Apocalypse : « Je suis l'alpha et l'oméga, le principe et la fin ; celui qui est, qui était et qui viendra, le Tout-Puissant » (Ap 1,8). Et dans l'Exode : « Je suis celui qui est. Tu diras aux fils d'Israël : ' Celui qui est m'a envoyé vers vous ' » (Ex 3,14).


       « Je suis le bon pasteur. » Le mot « pasteur » vient du mot « paître ». Le Christ nous repaît de sa chair et de son sang, chaque jour, dans le sacrement de l'autel. Jessé, le père de David, a dit à Samuel : « Mon dernier fils est un enfant et il paît les brebis » (1S 16,11). Notre David à nous, petit et humble, comme un bon pasteur, paît aussi ses brebis...


      On lit aussi dans Isaïe : « Comme un pasteur, il paîtra son troupeau ; dans ses bras il rassemblera les agneaux, il les portera dans son sein ; il portera lui-même les brebis mères (Is 40,11)... Le bon berger, en effet, quand il mène son troupeau au pâturage, ou qu'il l'en ramène, rassemble les tout petits agneaux qui ne peuvent pas encore marcher ; il les prend en ses bras, les porte en son sein ; il porte aussi les mères, celles qui doivent mettre bas ou celles qui viennent d'être délivrées. Ainsi fait Jésus Christ : chaque jour, il nous nourrit des enseignements de l'Évangile et des sacrements de l'Église. Il nous rassemble dans ses bras, qu'il a étendus sur la croix « pour réunir en un seul corps les enfants de Dieu qui étaient dispersés » (Jn 11,52). Il nous a recueillis dans le sein de sa miséricorde, comme une mère recueille son enfant.







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