Après avoir lavé les pieds de ses disciples, Jésus parla ainsi : « Amen, amen, je vous le dis : un serviteur n'est pas plus grand que son maître, ni un envoyé plus grand que celui qui l'envoie. Le Christ a accompli son œuvre rédemptrice dans la pauvreté et la persécution ; ainsi l'Eglise est-elle appelée à prendre la même voie pour communiquer aux hommes les fruits du salut. Le Christ Jésus, « possédant la nature divine... s'est anéanti lui-même en prenant la nature de l'esclave » (Ph 2,6) et pour nous « s'est fait pauvre, de riche qu'il était » (2Co 8,9). Telle est aussi l'Eglise ; et même si elle a besoin de ressources humaines pour remplir sa mission, elle n'est pas établie pour rechercher la gloire terrestre, mais pour prêcher, même par son exemple, l'humilité et l'abnégation. Le Christ a été envoyé par le Père « pour évangéliser les pauvres..., guérir les cœurs brisés » (Lc 4,18), « chercher et sauver ce qui était perdu » (Lc 19,10). De même l'Eglise entoure tous ceux qui sont affligés par l'infirmité humaine ; bien plus, elle reconnaît dans les pauvres et en ceux qui souffrent l'image de son Fondateur pauvre et souffrant, elle s'emploie à soulager leur détresse et veut servir le Christ en eux... |
30 avril 2015
Evangile du jour
29 avril 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits. Toi, éternelle Trinité, tu es comme un océan profond : plus j'y cherche et plus je te trouve ; plus je trouve et plus je te cherche. Tu rassasies insatiablement notre âme car, dans ton abîme, tu rassasies l'âme de telle sorte qu'elle demeure indigente et affamée, parce qu'elle continue à souhaiter et à désirer te voir dans ta lumière (Ps 35,10), ô lumière, éternelle Trinité... |
28 avril 2015
Evangile du jour
On célébrait la fête de la dédicace du Temple à Jérusalem. C'était l'hiver. La marque distinctive des brebis du Christ, c'est leur aptitude à écouter, à obéir, tandis que les brebis étrangères se distinguent par leur indocilité. Nous comprenons le verbe « écouter » au sens de consentir à ce qui a été dit. Et ceux-là qui l'écoutent sont connus de Dieu, car « être connu » signifie être uni à lui. Il n'y a personne qui soit entièrement ignoré de Dieu. Donc, lorsque le Christ dit : « Je connais mes brebis », il veut dire : « Je les accueillerai et je les unirai à moi d'une façon mystique et permanente ». On peut dire qu'en se faisant homme, il s'est apparenté à tous les hommes en prenant leur nature : nous sommes tous unis au Christ en raison de son incarnation. Mais ceux qui ne gardent pas la ressemblance avec la sainteté du Christ lui sont devenus étrangers... |
27 avril 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, Jésus déclara : « Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans l'enclos des brebis sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit. En vérité, je vous le déclare : Je suis la porte des brebis. » Jésus vient d'ouvrir la porte qu'il nous avait montrée fermée. Il est lui-même cette porte. Reconnaissons-le, entrons, et réjouissons-nous d'être entrés. |
26 avril 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, Jésus déclara : « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. « Je suis le bon pasteur. » Le Christ peut dire à bon droit : « Je suis. » Pour lui, rien n'est passé ni futur ; tout lui est présent. C'est ce qu'il dit de lui-même dans l'Apocalypse : « Je suis l'alpha et l'oméga, le principe et la fin ; celui qui est, qui était et qui viendra, le Tout-Puissant » (Ap 1,8). Et dans l'Exode : « Je suis celui qui est. Tu diras aux fils d'Israël : ' Celui qui est m'a envoyé vers vous ' » (Ex 3,14). |
25 avril 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, Jésus ressuscité se manifesta aux onze Apôtres et leur dit : « Allez dans le monde entier. Proclamez l'Évangile à toute la création. L'Église disséminée à travers le monde entier jusqu'aux extrémités de la terre a reçu des apôtres et de leurs disciples la foi en un seul Dieu, Père tout-puissant « qui a fait le ciel, la terre, les mers et tout ce qu'ils renferment » (Ex 20,11 ;Ac 4,24) ; en un seul Christ Jésus, le Fils de Dieu, qui s'est incarné pour notre salut ; et en l'Esprit Saint qui a annoncé par les prophètes les desseins de Dieu et la venue du bien-aimé Jésus Christ notre Seigneur, sa naissance de la Vierge, sa Passion, sa résurrection d'entre les morts, son ascension corporelle dans les cieux, ainsi que son avènement du haut des cieux dans la gloire du Père pour « rassembler et restaurer toute chose » (Ep 1,19) et ressusciter la chair du genre humain tout entier — afin que devant le Christ Jésus, notre Seigneur, notre Dieu, notre Sauveur et notre Roi, selon le bon plaisir du Père invisible, « tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers, que toute langue le reconnaisse » (Ph 2,10-11) et qu'il rende un juste jugement sur toutes les créatures... |
24 avril 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? » Ce pain que vous voyez sur l'autel, consacré par la parole de Dieu, c'est le corps du Christ. Ce calice consacré par la parole de Dieu, ou plutôt ce qu'il contient, c'est le sang du Christ. Dans ces éléments, le Seigneur a voulu transmettre à notre vénération, à notre amour, son corps et son sang qu'il a répandu pour la rémission de nos péchés. Si vous les avez reçus avec de bonnes dispositions, vous êtes ce que vous avez reçu. L'apôtre Paul déclare : « Tous, nous ne sommes qu'un seul pain, un seul corps » (1Co 10,17)... |
23 avril 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Frères bien-aimés, si votre âme a soif de la source divine dont je vais vous parler, attisez cette soif et ne l'éteignez pas. Buvez, mais ne soyez pas rassasiés. Car la source vivante nous appelle et la fontaine de vie nous dit : « Que celui qui a soif vienne à moi et qu'il boive » (Jn 7,37)... |
22 avril 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim ; celui qui croit en moi n'aura jamais soif. Lorsque le Christ dit lui-même au sujet du pain : « Ceci est mon corps », qui pourrait hésiter ? Et quand il affirme : « Ceci est mon sang », qui pourrait douter ? Jadis à Cana de Galilée, Jésus a transformé l'eau en vin — le vin frère du sang. Qui maintenant refuserait de croire quand il transforme le vin en sang ? Invité à un mariage d'ici-bas, il a opéré ce miracle étonnant ; à plus forte raison, comment refuser de reconnaître qu'il accorde aux « compagnons de l'époux » (Mt 9,15) la joie de son Corps et de son Sang ? |
21 avril 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, la foule dit à Jésus : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ? Dieu, dont la nature est bonté, dont la substance est amour, dont toute la vie est bienveillance, voulant nous montrer la douceur de sa nature et la tendresse qu'il a pour ses enfants, a envoyé dans le monde son Fils, le pain des anges (Ps 77,25), « à cause de l'amour extrême dont il nous a aimés » (Ép 2,4). « Car Dieu a aimé le monde au point de donner son Fils unique » (Jn 3,16). |
20 avril 2015
Evangile du jour
Jésus avait rassasié cinq mille hommes, et ses disciples l'avaient vu marcher sur la mer. Le lendemain, la foule restée sur l'autre rive se rendit compte qu'il n'y avait eu là qu'une seule barque, et que Jésus n'y était pas monté avec ses disciples, qui étaient partis sans lui. Le Christ a refusé de rendre témoignage à lui-même, de dire qui il était et d'où il venait ; il a été parmi ses contemporains « comme celui qui sert » (Lc 22,27). Apparemment, ce n'était qu'après sa résurrection, et surtout après son ascension, quand l'Esprit Saint est descendu, que les apôtres ont compris qui avait été avec eux. Quand tout était fini ils l'ont su, mais non sur le moment. Or nous voyons ici, je crois, la manifestation d'un principe général qui se présente à nous souvent, à la fois dans l'Écriture et dans le monde : c'est que nous ne discernons pas la présence de Dieu au moment où elle est avec nous, mais seulement après, quand nous reportons nos regards vers ce qui s'est passé et qui n'est plus... |
19 avril 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, les disciples qui rentraient d'Emmaüs racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons ce qui s'était passé sur la route, et comment le Seigneur s'était fait reconnaître par eux à la fraction du pain. Lorsque Jésus vint à ses apôtres, alors que « les portes étaient fermées, et qu'il se tint au milieu d'eux, ils furent troublés et effrayés, croyant voir un fantôme » (Jn 20,19; Lc 24,37). Mais lorsqu'il a soufflé sur eux en disant : « Recevez l'Esprit Saint » (Jn 20,22), et puis quand il leur a envoyé du ciel ce même Esprit comme un don nouveau, ce don a été une preuve indubitable de sa résurrection et de sa nouvelle vie. En effet, c'est l'Esprit qui témoigne dans le cœur des saints et ensuite par leur bouche que le Christ est la vérité, la vraie résurrection et la vie. C'est pourquoi les apôtres, qui avaient d'abord douté, même à la vue de son corps vivant, « ont rendu témoignage à la résurrection avec beaucoup de puissance » (Ac 4,33) une fois qu'ils avaient goûté à cet Esprit qui donne la vie. Il nous est bien plus avantageux d'accueillir Jésus dans notre cœur que de le voir avec les yeux ou de l'entendre parler. L'action du Saint Esprit sur nos sens intérieurs est beaucoup plus puissante que l'impression que font les objets matériels sur nos sens extérieurs... |
18 avril 2015
Evangile du jour
Le soir venu, les disciples de Jésus descendirent jusqu'à la mer. Tu es saint, Seigneur, Dieu tout-puissant, |
17 avril 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, Jésus passa de l'autre côté de la mer de Galilée, le lac de Tibériade. Gouverner l'univers est en vérité un miracle plus grand que de rassasier cinq mille hommes avec cinq pains. Personne toutefois ne s'en étonne, alors que l'on s'extasie devant un miracle de moindre importance parce qu'il sort de l'ordinaire. Qui, en effet, nourrit aujourd'hui encore l'univers sinon celui qui, avec quelques grains, crée les moissons ? Le Christ a donc fait ce que Dieu fait. Usant de son pouvoir de multiplier les moissons a partir de quelques grains, il a multiplié cinq pains dans ses mains. Car la puissance se trouvait entre les mains du Christ, et ces cinq pains étaient comme des semences que le Créateur de la terre multipliait sans même les confier à la terre. |
16 avril 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Celui qui vient d'en haut est au-dessus de tous. Celui qui est de la terre est terrestre, et il parle de façon terrestre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous, « Dieu, personne n'a jamais vu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, c'est lui qui l'a révélé » : dès le commencement, le Fils est celui qui révèle le Père, puisqu'il est auprès du Père depuis le commencement (Jn 1,18.1). Au temps opportun, c'est lui qui a montré aux hommes, pour leur profit, les visions prophétiques, la diversité des grâces, les ministères et la manifestation de la gloire du Père, tout cela comme une mélodie bien composée et harmonieuse. En effet, là où il y a composition, il y a mélodie ; là où il y a mélodie, il y a temps opportun ; là où il y a temps opportun, il y a profit. C'est pourquoi, pour le profit des hommes, le Verbe, la Parole de Dieu, s'est fait le dispensateur de la grâce du Père, selon ses desseins. Il montre Dieu aux hommes et présente l'homme à Dieu, tout en préservant l'invisibilité du Père, de peur que les hommes n'en viennent à mépriser Dieu et pour qu'ils aient toujours des progrès à faire. En même temps il rend Dieu visible aux hommes de nombreuses façons, de peur que, privés totalement de Dieu, ils n'en viennent jusqu'à perdre l'existence. |
15 avril 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Dieu a tellement aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. À l'instant où nous sommes baptisés, nous sommes illuminés ; illuminés, nous devenons fils ; devenus fils, nous sommes rendus parfaits ; et rendus parfaits, nous recevons l'immortalité. « Je le dis, parole du Seigneur, vous êtes tous dieux et fils du Très-Haut ! » (Ps 81,6 ; cf Jn 10,34) |
14 avril 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Il vous faut naître d'en haut. La figure est une manière d'exposer, par imitation, les choses que nous attendons. Par exemple, Adam est la préfiguration de l'Adam qui devait venir (1Co 15,45) et la pierre [au désert pendant l'Exode] est le Christ figurativement ; l'eau qui coule de la pierre est la figure de la puissance vivifiante du Verbe (Ex 17,6 ;1Co 10,4), car il a dit : « Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive » (Jn 7,37). La manne est la préfiguration du « pain vivant qui est descendu du ciel » (Jn 6,51) ; et le serpent placé sur une hampe est la figure de la Passion, de notre salut consommé sur la croix, puisque ceux qui le regardaient étaient sauvés (Nb 21,9). De même, ce que dit l'Écriture des Israélites sortant d'Égypte a été raconté comme une préfiguration de ceux qui sont sauvés par le baptême ; car les premiers-nés des Israélites ont été sauvés...par la grâce accordée à ceux qui avaient été marqués du sang de l'agneau pascal et ce sang préfigurait le sang du Christ... |
13 avril 2015
Evangile du jour
Il y avait un homme, un pharisien nommé Nicodème ; c'était un notable parmi les Juifs. Le saint baptême est le fondement de toute la vie chrétienne, le porche de la vie dans l'Esprit et la porte qui ouvre l'accès aux autres sacrements. Par le baptême nous sommes libérés du péché et régénérés comme enfants de Dieu, nous devenons membres du Christ et nous sommes incorporés à l'Eglise et faits participants à sa mission. « Le baptême est le sacrement de la régénération par l'eau et dans la parole. » |
12 avril 2015
Evangile du jour
C'était après la mort de Jésus. Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d'eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Frères, baptisés dans le Christ, revêtus du Christ (Ga 3,27), vous avez été configurés au Fils de Dieu. Car Dieu, qui nous a prédestinés à l'adoption (Rm 8,29), nous a modelés (Gn 2,7) sur le corps glorieux du Christ... Vous êtes devenus des « christs » puisque vous avez reçu la marque du Saint Esprit. Tout ce qui vous est arrivé, c'est l'image de ce qui est arrivé au Christ, dont vous êtes l'image (Gn 1,27). |
11 avril 2015
Evangile du jour
Ressuscité le matin, le premier jour de la semaine, Jésus apparut d'abord à Marie Madeleine, de laquelle il avait expulsé sept démons. Vous avez entendu ce que dit le Seigneur à ses disciples après la résurrection. Il les envoie prêcher l'Évangile, et ils l'ont fait. Écoutez : « Sur toute la terre s'en va leur message et leurs paroles jusqu'aux extrémités du monde » (Ps 18,5). Pas à pas, l'Évangile est parvenu jusqu'à nous et jusqu'aux confins de la terre. En peu de mots, le Seigneur s'adressant à ses disciples établit ce que nous devons faire et ce que nous devons espérer. Il dit, en effet, comme vous l'avez entendu : « Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé. » Il demande notre foi et il nous offre le salut. Si précieux est ce qu'il nous offre que ce qu'il nous demande n'est rien. |
10 avril 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment. Toutes les créatures sont vivantes dans la main de Dieu ; les sens n'aperçoivent que l'action de la créature, mais la foi croit à l'action divine en tout. Elle voit que Jésus Christ vit en tout et opère dans toute l'étendue des siècles, que le moindre moment et le plus petit atome renferment une portion de cette vie cachée et de cette action mystérieuse. L'action des créatures est un voile qui couvre les profonds mystères de l'action divine. |
09 avril 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, les disciples qui rentraient d'Emmaüs racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons ce qui s'était passé sur la route, et comment le Seigneur s'était fait reconnaître par eux à la fraction du pain. L'évangéliste saint Matthieu écrit que le Christ, prenant avec lui Pierre, Jacques et Jean, fut transfiguré devant eux : son visage resplendit alors comme l'éclair et ses vêtements devinrent blancs comme neige. Mais eux, ne pouvant supporter la vision, tombèrent la face contre terre (Mt 17,1s). C'est pourquoi, afin de se conformer exactement au plan divin, au Cénacle notre Seigneur Jésus apparaissait encore sous l'aspect qu'il avait auparavant, et non pas selon la gloire qui lui est due et qui convient au Temple de son corps transfiguré. Il ne voulait pas que la foi en la résurrection se porte sur un autre aspect et sur un corps différent de celui qu'il avait reçu de la sainte Vierge et dans lequel il est mort crucifié, selon les Écritures. En effet, la mort n'avait pouvoir que sur la chair, dont elle allait être chassée. Car, si son corps mort n'est pas ressuscité, quelle est cette mort qui a été vaincue ? ... Ce ne pouvait être ni seulement une âme, ni un ange, ni même seulement le Verbe de Dieu... |
08 avril 2015
Evangile du jour
Le même jour (c'est- à- dire le premier jour de la semaine), deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, Les deux disciples se rendaient à Emmaüs. Leur allure était normale, comme celle de tant d'autres personnes qui passaient dans ces parages. Et c'est là, avec naturel, que Jésus leur apparaît et qu'il marche avec eux, engageant une conversation qui leur fait oublier leur fatigue... Jésus sur le chemin. Seigneur, tu es toujours grand ! Mais tu m'émeus quand tu condescends à nous suivre, à nous chercher dans notre va-et-vient quotidien. Seigneur, accorde-nous la simplicité d'esprit ; donne-nous un regard pur, une intelligence claire pour pouvoir te comprendre lorsque tu viens sans aucune marque extérieure de ta gloire. |