09 février 2015

Evangile du jour


lundi 09 février 2015

Lundi de la 5e semaine du temps ordinaire
Au Liban : fête de saint Maron (Maroun), patron du Liban

Bse Anna Katharina Emmerick, mystique (1774-1824), Ste Apolline, vierge et martyre († 249)

Commentaire du jour
Saint Grégoire le Grand : « Tous ceux qui le touchèrent étaient sauvés »

Mc 6,53-56.

En ce temps-là,  après la traversée, abordant à Génésareth, ils accostèrent.
Ils sortirent de la barque, et aussitôt les gens reconnurent Jésus :
ils parcoururent toute la région, et se mirent à apporter les malades sur des brancards là où l'on apprenait que Jésus se trouvait.
Et dans tous les endroits où il se rendait, dans les villages, les villes ou les campagnes, on déposait les infirmes sur les places. Ils le suppliaient de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau. Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés.



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), pape et docteur de l'Église
Commentaire du psaume 50 ; PL 75,581 (trad. Les Psaumes commentés, DDB 1983, p. 184 rev.)

« Tous ceux qui le touchèrent étaient sauvés »

   Plaçons devant notre regard intérieur un blessé grave, sur le point de rendre son dernier souffle… La blessure de l'âme, c'est le péché, dont l'Écriture parle en ces termes : « Blessures, contusions, plaies ouvertes qui ne sont ni pansées, ni bandées, ni soignées avec de l'huile » (Is 1,6). Toi qui es blessé, reconnais ton médecin au-dedans de toi, et montre-lui les plaies de tes péchés. Qu'il entende le gémissement de ton cœur, lui qui connaît déjà toute pensée secrète. Que tes larmes l'émeuvent. Va jusqu'à un peu de sans-gêne dans ta supplication (cf Lc 11,8). Fais sortir vers lui du fond de ton cœur de profonds soupirs, sans cesse.


Que ta douleur lui parvienne pour qu'il te dise, à toi aussi : « Le Seigneur a pardonné ton péché » (2S 12,13). Pousse des cris avec David ; lui qui a dit : « Pitié pour moi, mon Dieu..., selon ta grande miséricorde » (Ps 50,3). C'est comme s'il disait : « Je suis en grand danger à cause d'une énorme blessure que nul médecin ne peut guérir, à moins que le médecin tout-puissant ne vienne à mon secours. » Pour ce médecin tout-puissant, rien n'est incurable. Il soigne gratuitement : d'un mot il rend la santé. Je désespérerais de ma blessure si je ne mettais pas ma confiance dans le Tout-Puissant.        







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