30 juin 2014

Evangile du jour


lundi 30 juin 2014

Le lundi de la 13e semaine du Temps Ordinaire

Sts Premiers Martyrs de l'Église de Rome († 64), St Ladislas, roi de Moravie (1031-1095)

Commentaire du jour
Bienheureuse Teresa de Calcutta : « Le Fils de l'homme n'a pas d'endroit où reposer sa tête »

Mt 8,18-22.

Jésus, voyant la foule autour de lui, donna l'ordre de partir vers l'autre rive du lac.
Un scribe s'approcha et lui dit : « Maître, je te suivrai partout où tu iras. »
Mais Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l'homme n'a pas d'endroit où reposer sa tête. »
Un autre de ses disciples lui dit : « Seigneur, permets-moi d'aller d'abord enterrer mon père. »
Jésus lui dit : « Suis-moi, et laisse les morts enterrer leurs morts. »



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
Jesus, the Word to Be Spoken, ch. 8, 31 (trad. Jésus, Celui qu'on invoque, Nouvelle Cité 1988, p. 115)

« Le Fils de l'homme n'a pas d'endroit où reposer sa tête »

La pauvreté de notre Sauveur est encore plus grande que celle du plus pauvre des animaux de ce monde. « Les renards ont des terriers et les oiseaux ont des nids pour se reposer, mais le Fils de l'homme n'a pas d'endroit où poser sa tête. » Telle était la réalité. Il n'avait pas de maison à lui, pas de demeure fixe. Les Samaritains l'avaient renvoyé et il devait chercher un abri (Lc 9,53). Tout était incertain : le logement, la nourriture. Tout ce dont il se servait, les autres lui en avaient fait l'aumône.


C'est vraiment cela la grande pauvreté : comme c'est touchant lorsque nous savons qu'il est, lui, le Dieu-Homme, le Seigneur du ciel et de la terre, et tout ce qu'il aurait pu posséder ! Mais c'est en même temps cela qui rend sa pauvreté splendide et riche, car il s'agit d'une pauvreté volontaire choisie par amour pour nous et avec l'intention de nous enrichir (cf 2Co 8,9).


Nous sommes bénis en étant appelés à partager à notre modeste manière l'immense pauvreté de ce grand Dieu. Nous tressaillons de joie à ce magnifique vagabondage qu'est notre vie. Nous n'errons pas, mais nous cultivons l'esprit de l'abandon. Nous ne possédons rien pour vivre et pourtant nous vivons avec splendeur ; rien sur quoi marcher et pourtant nous avançons sans crainte ; rien sur quoi nous appuyer, et pourtant nous prenons appui sur Dieu avec confiance, car nous sommes à lui et il est notre Père prévoyant.







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