26 juin 2014

Evangile du jour


jeudi 26 juin 2014

Le jeudi de la 12e semaine du Temps Ordinaire

St Josemaría Escrivá de Balaguer, fond. « Opus Dei », Sts Jean et Paul, martyrs († 362)

Commentaire du jour
Saint Grégoire de Nazianze : Établis sur le Roc

Mt 7,21-29.

Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Il ne suffit pas de me dire : 'Seigneur, Seigneur !', pour entrer dans le Royaume des cieux ; mais il faut faire la volonté de mon Père qui est aux cieux.
Ce jour-là, beaucoup me diront : 'Seigneur, Seigneur, n'est-ce pas en ton nom que nous avons été prophètes, en ton nom que nous avons chassé les démons, en ton nom que nous avons fait beaucoup de miracles ? '
Alors je leur déclarerai : 'Je ne vous ai jamais connus. Écartez-vous de moi, vous qui faites le mal ! '
Tout homme qui écoute ce que je vous dis là et le met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a bâti sa maison sur le roc.
La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, la tempête a soufflé et s'est abattue sur cette maison ; la maison ne s'est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc.
Et tout homme qui écoute ce que je vous dis là sans le mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable.
La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, la tempête a soufflé, elle a secoué cette maison ; la maison s'est écroulée, et son écroulement a été complet. »
Jésus acheva ainsi son discours. Les foules étaient frappées par son enseignement,
car il les instruisait en homme qui a autorité, et non pas comme leurs scribes.



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Grégoire de Nazianze (330-390), évêque et docteur de l'Église
Discours 26 ; PG 35, 1238 (trad. Éds Ouvrières 1959 p. 45 rev. ; cf Orval)

Établis sur le Roc

      Un soir, je me promenais au bord de la mer ; comme dit l'Écriture : « Le vent soufflait avec force, la mer se soulevait » (Jn 6,18). Les vagues se soulevaient au loin et envahissaient le rivage, heurtant les rochers, se brisant et se transformant en écume et en gouttelettes. De petits cailloux, des algues et les coquillages les plus légers étaient charriés par les eaux et jetés sur le bord, mais les rochers demeuraient fermes et inébranlables, comme si tout était calme, même au milieu de ces flots qui venaient les frapper...


      J'ai tiré une leçon de ce spectacle. Cette mer, n'est-ce pas notre vie et la condition humaine ? Là aussi se trouvent beaucoup d'amertume et d'instabilité. Et les vents ne sont-ils pas les tentations qui nous assaillent et tous les coups imprévus de la vie ? C'est, je crois, ce que méditait David lorsqu'il s'écriait : « Sauve-moi, Seigneur, car les eaux me sont entrées jusqu'à l'âme ! Arrache-moi de l'abîme des eaux ! Je suis dans la haute mer et le flot me submerge » (Ps 68,2s). Parmi les gens qui sont éprouvés, les uns me semblaient être comme ces objets légers et sans vie qui se laissent emporter sans opposer la moindre résistance ; ils n'ont en eux aucune fermeté ; ils n'ont pas le contrepoids d'une raison sage qui lutte contre les assauts. Les autres me semblaient des rochers, dignes de ce Roc sur lequel nous sommes établis et que nous adorons ; formés par les raisonnements de la vraie sagesse, ceux-là s'élèvent au-dessus de la faiblesse ordinaire et supportent tout avec une constance inébranlable.







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