08 novembre 2007

Evangile du jour

jeudi 08 novembre 2007
Le jeudi de la 31e semaine du temps ordinaire

Saint Geoffroy (+1115)



Commentaire du jour
Saint Pierre Chrysologue : Dieu à la recherche d'une seule brebis pour le salut de toutes

Les lectures du jour

Lc 15,1-10.
Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l'écouter.
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait
bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole :
« Si l'un de vous a cent brebis et en perd une, ne laisse-t-il pas les
quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui
est perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve ?
Quand il l'a retrouvée, tout joyeux, il la prend sur ses épaules,
et, de retour chez lui, il réunit ses amis et ses voisins ; il leur dit :
'Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis, celle qui était
perdue !'
Je vous le dis : C'est ainsi qu'il y aura de la joie dans le ciel pour un
seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes
qui n'ont pas besoin de conversion.
Ou encore, si une femme a dix pièces d'argent et en perd une, ne va-t-elle
pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu'à ce
qu'elle la retrouve ?
Quand elle l'a retrouvée, elle réunit ses amies et ses voisines et leur dit
: 'Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé la pièce d'argent que
j'avais perdue !'
De même, je vous le dis : Il y a de la joie chez les anges de Dieu pour un
seul pécheur qui se convertit. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Pierre Chrysologue (vers 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l'Église
Sermon 168, 4-6 ; CCL 24B, 1032 (trad. Delhougne, p. 439)

Dieu à la recherche d'une seule brebis pour le salut de toutes

Le fait de retrouver un objet que nous avions perdu nous remplit
chaque fois d'une joie nouvelle. Et cette joie est plus grande que celle
que nous éprouvions, avant de le perdre, quand cet objet était bien gardé.
Mais la parabole de la brebis perdue parle davantage de la tendresse de
Dieu que de la façon dont les hommes se comportent habituellement. Et elle
exprime une vérité profonde. Délaisser ce qui a de l'importance pour
l'amour de ce qu'il y a de plus humble est propre à la puissance divine,
non à la convoitise humaine. Car Dieu fait même exister ce qui n'est pas ;
il part à la recherche de ce qui est perdu tout en gardant ce qu'il a
laissé sur place, et il retrouve ce qui était égaré sans perdre ce qu'il
tient sous sa garde. Voilà pourquoi ce berger n'est pas de la terre
mais du ciel. La parabole n'est nullement la représentation d'oeuvres
humaines, mais elle cache des mystères divins, comme les nombres qu'elle
mentionne le démontrent d'emblée : « Si l'un de vous, dit le Seigneur, a
cent brebis et en perd une »... Vous le voyez, la perte d'une seule brebis
a douloureusement éprouvé ce berger, comme si le troupeau tout entier,
privé de sa protection, s'était engagé dans une mauvaise voie. C'est
pourquoi, laissant là les quatre-vingt-dix-neuf autres, il part à la
recherche d'une seule, il ne s'occupe que d'une seule, afin de les
retrouver et de les sauver toutes en elle.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


--------------------------------------------
* Le financement du fonctionnement et du développement dans de nouvelles
langues de l'Evangile au Quotidien n'est assuré que par votre soutien
généreux. Vous pouvez adresser votre contribution soit à l'adresse
ci-dessous, soit directement en ligne depuis le site. Merci.
--------------------------------------------
L'Evangile au Quotidien, 4 Quai KOCH - 67000 STRASBOURG - FRANCE
--------------------------------------------

Aucun commentaire: