25 septembre 2006

Evangile du jour

lundi 25 septembre 2006

Le lundi de la 25e semaine du temps ordinaire

St Firmin d'Amiens, évêque (2ème s.)

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Saint Maxime le Confesseur : « Une lampe pour mes pas, ta parole, une lumière sur ma route » (Ps 118,105) http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1797

Lc 8,16-18.

Personne, après avoir allumé une lampe, ne la cache sous un couvercle ou ne la met en dessous du lit ; on la met sur le lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière.
Car rien n'est caché qui ne doive paraître au grand jour ; rien n'est secret qui ne doive être connu et venir au grand jour.
Faites attention à la manière dont vous écoutez. Car celui qui a recevra encore, et celui qui n'a rien se fera enlever même ce qu'il paraît avoir. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Maxime le Confesseur (vers 580-662), moine et théologien
Question 63 à Thalassius ; PG 90, 667s (trad. Argyriou / Tournay rev)

« Une lampe pour mes pas, ta parole, une lumière sur ma route » (Ps 118,105)

La lampe sur le lampadaire, c'est notre Seigneur Jésus Christ, la vraie lumière du Père « qui éclaire tout homme venant au monde » (Jn 1,9). Autrement dit, c'est la Sagesse et la Parole du Père ; ayant accepté notre chair, il est réellement devenu et il a été appelé la « lampe » du monde. Il est célébré et exalté dans l'Eglise par notre foi et notre piété. Il se rend ainsi visible à toutes les nations et il brille pour « tous les gens de la maison », c'est-à-dire pour le monde entier, selon sa parole : « On n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais sur le chandelier, où elle brille pour tous dans la maison » (Mt 5,15).

Comme on le voit, le Christ se nomme lui-même une lampe. Dieu par nature, il est devenu chair dans le plan du salut, une lumière contenue dans la chair comme dans un vase... C'est à cela que David pensait lorsqu'il disait : « Une lampe sur mes pas, ta parole, une lumière sur ma route » (Ps 118,105). Comme il fait disparaître les ténèbres de l'ignorance et du mal des hommes, mon Sauveur et Dieu est appelé une lampe dans l'Ecriture. Comme il est le seul à pouvoir anéantir les ténèbres de l'ignorance et à dissiper l'obscurité du péché, il est devenu pour tous la voie du salut. Il conduit auprès du Père ceux qui, par la connaissance et la vertu, marchent avec lui sur le chemin des commandements comme sur une voie de justice.

Le lampadaire, c'est la sainte Eglise parce que le Verbe de Dieu brille par sa prédication. C'est ainsi que les rayons de sa vérité peuvent éclairer le monde entier... Mais à une condition : ne pas la cacher sous la lettre de la Loi. Quiconque s'attache à la seule lettre de l'Ecriture vit selon la chair ; il met la lampe sous le boisseau. Placée au contraire sur le lampadaire, l'Eglise, elle éclaire tous les hommes.

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