02 septembre 2006

Evangile du jour

samedi 02 septembre 2006

Le samedi de la 21e semaine du temps ordinaire

Ste Ingrid de Skänninge, princesse (+ 1282), BBx Martyrs de Septembre, (+ 1792)

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Saint Séraphim de Sarov : « Il leur confia ses biens » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1774

Mt 25,14-30.

« C'est comme un homme qui partait en voyage : il appela ses serviteurs et leur confia ses biens.
A l'un il donna une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul, à chacun selon ses capacités. Puis il partit.
Aussitôt, celui qui avait reçu cinq talents s'occupa de les faire valoir et en gagna cinq autres.
De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres.
Mais celui qui n'en avait reçu qu'un creusa la terre et enfouit l'argent de son maître.
Longtemps après, leur maître revient et il leur demande des comptes.
Celui qui avait reçu les cinq talents s'avança en apportant cinq autres talents et dit : 'Seigneur, tu m'as confié cinq talents ; voilà, j'en ai gagné cinq autres. —
Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t'en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître.'
Celui qui avait reçu deux talents s'avança ensuite et dit : 'Seigneur, tu m'as confié deux talents ; voilà, j'en ai gagné deux autres. —
Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t'en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître.'
Celui qui avait reçu un seul talent s'avança ensuite et dit : 'Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n'as pas semé, tu ramasses là où tu n'as pas répandu le grain.
J'ai eu peur, et je suis allé enfouir ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t'appartient.'
Son maître lui répliqua : 'Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n'ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l'ai pas répandu.
Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l'aurais retrouvé avec les intérêts.
Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix.
Car celui qui a recevra encore, et il sera dans l'abondance. Mais celui qui n'a rien se fera enlever même ce qu'il a.
Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dehors dans les ténèbres ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents !'

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Séraphim de Sarov (1759-1833), moine russe
Entretien avec Motovilov (trad. DDB 1979,1995, p. 183)

« Il leur confia ses biens »

      Le Seigneur ne nous reproche pas de jouir de biens terrestres et dit lui-même que, vu notre situation ici-bas, nous en avons besoin afin de donner la tranquillité à nos existences et rendre plus commode et facile le chemin vers notre patrie céleste... La Sainte Eglise prie pour que cela nous soit donné. Malgré le fait que les peines, les malheurs et les besoins soient inséparables de notre vie sur terre, le Seigneur n'a jamais voulu que les soucis et les misères en constituent toute la trame. C'est pourquoi, par la bouche de l'apôtre Paul, il nous recommande de porter les fardeaux les uns des autres (Ga 6,2) afin d'obéir au Christ qui personnellement nous a donné le précepte de nous aimer les uns les autres... Le Seigneur n'est-il pas descendu du ciel « non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie pour la rédemption d'une multitude » (Mc 10,45) ? Agissez de même, ami de Dieu, et conscient de la grâce dont vous avez été visiblement l'objet, communiquez-la à tout homme désirant son salut.

      « La moisson est abondante, dit le Seigneur, mais les moissonneurs ne sont pas nombreux » (Mt 9,37). Ayant reçu les dons de la grâce, nous sommes appelés à travailler en moissonnant les épis du salut de nos prochains pour les engranger nombreux dans le Royaume de Dieu afin qu'ils rapportent leurs fruits, les uns à trente, les autres à soixante, et les autres à cent (Mc 4,8).

      Soyons attentifs afin de ne pas être condamnés avec le serviteur paresseux qui a enseveli le talent que le maître lui a confié, mais tâchons d'imiter les serviteurs fidèles qui ont rendu au maître l'un, au lieu de deux talents, quatre, et l'autre, au lieu de cinq talents, dix. Quant à la miséricorde divine, il ne faut pas en douter : vous voyez vous-même comme les paroles de Dieu, dites par un prophète, se sont réalisées pour nous : « Je ne suis pas un Dieu lointain » (Jr 23,23).

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