jeudi 23 mars 2006
Le jeudi de la 3e semaine de Carême
Sts Victorien et Frumence, martyrs (+ 484)
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Saint Cyprien : « Tout royaume divisé devient un désert » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1611
Lc 11,14-23.
Jésus expulsait un démon qui rendait un homme muet. Lorsque le démon fut sorti, le muet se mit à parler, et la foule fut dans l'admiration.
Mais certains se mirent à dire : « C'est par Béelzéboul, le chef des démons, qu'il expulse les démons. »
D'autres, pour le mettre à l'épreuve, lui réclamaient un signe venant du ciel.
Jésus, connaissant leurs intentions, leur dit : « Tout royaume divisé devient un désert, ses maisons s'écroulent les unes sur les autres.
Si Satan, lui aussi, est divisé, comment son royaume tiendra-t-il ? Vous dites que c'est par Béelzéboul que j'expulse les démons.
Et si c'est par Béelzéboul que moi, je les expulse, vos disciples, par qui les expulsent-ils ? C'est pourquoi ils seront eux-mêmes vos juges.
Mais si c'est par le doigt de Dieu que j'expulse les démons, c'est donc que le règne de Dieu est survenu pour vous.
Quand l'homme fort et bien armé garde son palais, tout ce qui lui appartient est en sécurité.
Mais si un plus fort intervient et triomphe de lui, il lui enlève l'équipement de combat qui lui donnait confiance, et il distribue tout ce qu'il lui a pris.
Celui qui n'est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Commentaire du jour
Saint Cyprien (vers 200-258), évêque de Carthage et martyr
De lunité de lEglise (trad. cf. coll. Pères dans la foi, DDB 1979, p. 31)
« Tout royaume divisé devient un désert »
Nul ne peut avoir Dieu pour père s'il n'a pas l'Église pour mère Le Seigneur nous en avertit en disant : « Qui n'est pas avec moi est contre moi, et qui ne rassemble pas avec moi dissipe. » Celui qui brise la paix et la concorde du Christ agit contre le Christ ; celui qui rassemble en dehors de l'Église dissipe l'Église du Christ.
Le Seigneur dit : « Le Père et moi nous sommes un » (Jn 10,30). Il est écrit encore à propos du Père, du Fils et du Saint Esprit : « Ces trois sont un » (1Jn 5,7). Qui dès lors croira que l'unité, qui tient son origine dans cette harmonie divine, qui est liée à ce mystère céleste, puisse être morcelée dans l'Église par des conflits de volonté ? Quiconque nobserve pas cette unité nobserve pas la loi de Dieu, ni la foi au Père et au Fils ; il ne garde pas la vie ni le salut.
Ce sacrement de l'unité, ce lien de la concorde dans une cohésion indissoluble nous est montré dans l'évangile par la tunique du Seigneur. Elle ne peut pas du tout être divisée ni déchirée, mais elle est tirée au sort pour savoir qui revêtira le Christ (Jn 19,24) Elle est le symbole de lunité qui vient den haut.
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