01 février 2017

Evangile du jour


Mercredi 01 février 2017

Le mercredi de la 4e semaine du temps ordinaire

Bx Benedict Daswa, catéchiste et martyr (1946-1990), Bx Louis Variara, prêtre s.d.b. et fond. (1875-1923)

Commentaire du jour
Saint Athanase : « N'est-il pas le charpentier, le fils de Marie ? »

Mc 6,1-6.

En ce temps-là,  Jésus se rendit dans son lieu d'origine, et ses disciples le suivirent.
Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. De nombreux auditeurs, frappés d'étonnement, disaient : « D'où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ?
N'est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? » Et ils étaient profondément choqués à son sujet.
Jésus leur disait : « Un prophète n'est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. »
Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains.
Et il s'étonna de leur manque de foi. Jésus parcourait les villages d'alentour en enseignant.



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Athanase (295-373), évêque d'Alexandrie, docteur de l'Église
Lettre à Épictète, 5-9 (trad. bréviaire, 1er janvier ; rev.)

« N'est-il pas le charpentier, le fils de Marie ? »

Le Verbe, la Parole éternelle de Dieu, « a pris en charge la descendance d'Abraham ; c'est pourquoi il devait se faire en tous points semblable à ses frères » (He 2,16-17) et prendre un corps pareil au nôtre. C'est pourquoi Marie est vraiment nécessaire pour qu'il prenne ce corps en elle et l'offre en notre faveur comme étant le sien... Gabriel le lui avait annoncé en termes soigneusement choisis. Il n'a pas dit, de façon banale : « Celui qui va naître en toi »... ; il a dit : « Celui qui va naître de toi »...

Tout cela s'est fait ainsi pour que le Verbe, en assumant notre nature et en l'offrant en sacrifice, la fasse totalement sienne. Il a voulu nous revêtir ensuite de sa propre nature divine, ce qui permet à Saint Paul de dire : « Il faut que ce qui est périssable en nous devienne impérissable, que ce qui est mortel revête l'immortalité » (1Co 15,53). Cela ne s'est pas fait de façon simulée comme certains hérétiques l'ont imaginé : jamais de la vie ! Le Sauveur est devenu vraiment homme, et le salut de l'homme tout entier est venu de là... Notre salut n'est pas une apparence, il n'est pas pour le corps seul, mais pour l'homme tout entier, âme et corps, et ce salut est venu du Verbe lui-même.

Ce qui est venu de Marie était donc humain par nature, selon les Écritures, et le corps du Seigneur était un vrai corps ; oui, un vrai corps, puisqu'il était identique au nôtre, car Marie est notre sœur, puisque nous descendons tous d'Adam.







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