08 décembre 2016

Evangile du jour


Jeudi 08 décembre 2016



St Thibaud de Marly, abbé († 1247), St Noël Chabanel, prêtre s.j. et martyr (1613-1649)

Commentaire du jour
Saint Ephrem : Marie immaculée, comblée d'une grâce particulière venant des mérites de son fils

Lc 1,26-38.

Au sixième mois d'Élisabeth, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
L'ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
L'ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.
Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;
il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n'aura pas de fin. »
Marie dit à l'ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d'homme ? »
L'ange lui répondit : « L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c'est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu.
Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu'on l'appelait la femme stérile.
Car rien n'est impossible à Dieu. »
Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m'advienne selon ta parole. » Alors l'ange la quitta.




Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Ephrem (v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église
Hymnes sur Marie, n° 7 (trad. Brock, Oeil de Lumière, Bellefontaine 1991, p. 292 rev)

Marie immaculée, comblée d'une grâce particulière venant des mérites de son fils

Vous tous qui discernez,  venez, et admirons
la vierge qui est mère,  la fille de David...
Venez et admirons  la vierge toute pure,
merveille en elle-même,  seule dans le créé.

Elle a donné naissance  sans avoir connu d'homme,
l'âme pure remplie  par l'émerveillement.
Chaque jour son esprit s'adonnait aux louanges,
car il se réjouissait de la double merveille :
virginité gardée, enfant le plus aimé !

Elle, jeune colombe (Ct 6,8), elle a transporté cet aigle,
l'Ancien des jours (Dn 7,9), en chantant ses louanges :
« Mon fils, toi le plus riche, tu choisis de grandir
dans un nid misérable. Harpe mélodieuse,
tu restes silencieux comme un petit enfant.
Permets donc, s'il te plaît, que je chante pour toi...

Ta demeure, mon fils, est grande plus qu'aucune,
pourtant tu as voulu que je sois ta demeure.
Le ciel est trop petit pour contenir ta gloire,
moi, pourtant, la plus humble des êtres, je te porte.
Laisse Ézéchiel venir te voir sur mes genoux,
qu'il reconnaisse en toi celui que sur le char
portaient les chérubins (Ez 1)... ; aujourd'hui je te porte...
Dans un grand tremblement, les chérubins s'écrient :
'Bénie soit la splendeur du lieu où tu résides !' (Ez 3,12)
Ce lieu, il est en moi, mon sein est ta demeure ;
le trône de ta grandeur est tenu dans mes bras...

Viens me voir, Isaïe, vois, et réjouissons-nous !
Voici que j'ai conçu tout en demeurant vierge (Is 7,14).
Prophète de l'Esprit, riche de tes visions,
vois donc l'Emmanuel qui t'est resté caché...
Venez donc, ô vous tous qui savez discerner,
vous qui, par votre voix, témoignez pour l'Esprit...
Debout, réjouissez-vous, car voici la moisson !
Regardez : dans mes bras  je tiens l'épi de vie. »







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