17 mai 2015

Evangile du jour


dimanche 17 mai 2015

Septième dimanche de Pâques

St Pascal Baylon, frère laïc o.f.m. (1540-1592), Ste Giulia Salzano, vierge et fond. (1846-1929)

Commentaire du jour
Saint Grégoire de Nysse : « Père saint, garde mes disciples ... pour qu'ils soient un, comme nous-mêmes »

Jn 17,11b-19.

En ce temps-là, les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi : « Père saint, garde mes disciples unis dans ton nom, le nom que tu m'as donné, pour qu'ils soient un, comme nous-mêmes.
Quand j'étais avec eux, je les gardais unis dans ton nom, le nom que tu m'as donné. J'ai veillé sur eux, et aucun ne s'est perdu, sauf celui qui s'en va à sa perte de sorte que l'Écriture soit accomplie.
Et maintenant que je viens à toi, je parle ainsi, dans le monde, pour qu'ils aient en eux ma joie, et qu'ils en soient comblés.
Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu'ils n'appartiennent pas au monde, de même que moi je n'appartiens pas au monde.
Je ne prie pas pour que tu les retires du monde, mais pour que tu les gardes du Mauvais.
Ils n'appartiennent pas au monde, de même que moi, je n'appartiens pas au monde.
Sanctifie-les dans la vérité : ta parole est vérité.
De même que tu m'as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde.
Et pour eux je me sanctifie moi-même, afin qu'ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité.



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395), moine et évêque
Sermons sur le Cantique des Cantiques, n°15 ; PG 44, 1116 (trad. cf bréviaire 7e dim. de Pâques)

« Père saint, garde mes disciples ... pour qu'ils soient un, comme nous-mêmes »

  Le Bien-Aimé dit dans le Cantique des Cantiques : « Unique est ma colombe, unique ma parfaite. Elle est la fille unique de sa mère… » (6,9). Mais le sens de ces paroles nous apparaît plus clairement dans le discours du Seigneur rapporté par l'Évangile. Par sa bénédiction il a donné toute puissance à ses disciples ; puis, en priant son Père, il accorde les autres biens à ceux qui en sont dignes. Et il ajoute le plus important des biens : que ses disciples ne soient plus divisés…, mais qu'ils soient tous un par leur union au seul et unique bien. Ainsi par « l'unité de l'Esprit Saint », étant liés « par le lien de la paix », ils seront tous « un seul corps et un seul esprit, par l'unique espérance à laquelle ils ont tous été appelés » (Ep 4,3-4)…


« Qu'ils soient un comme toi, Père tu es en moi et moi en toi. » Or, le lien de cette unité, c'est la gloire. Que l'Esprit Saint soit appelé gloire, personne ne pourrait y contredire s'il est attentif aux paroles du Seigneur : « La gloire que tu m'as donnée, je la leur ai donnée » (Jn 17,22). En effet, il leur a donné cette gloire quand il a dit : « Recevez l'Esprit Saint » (Jn 20,22). Cette gloire, qu'il possédait de tout temps, « avant le commencement du monde » (Jn 17,5), le Christ l'a pourtant reçue lorsqu'il a revêtu notre nature humaine. Et lorsque cette nature a été glorifiée par l'Esprit, tout ce qui participe de la même nature a reçu la communication de la gloire de l'Esprit, en commençant par les disciples. C'est pourquoi Jésus dit : « Père, la gloire que tu m'as donnée, je la leur ai donnée, afin qu'ils soient un comme nous sommes un ».  







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