04 septembre 2013

Evangile du jour


mercredi 04 septembre 2013

Le mercredi de la 22e semaine du temps ordinaire

St Moïse, prophète  de l'A.T. (XIV-XIII s. av. J.C.), Ste Rosalie (Rosalia), vierge et ermite (v. 1130-1160), Bse Dina Bélanger, religieuse québécoise (1897-1929)

Commentaire du jour
Catéchisme de l'Église catholique: « Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre »

Lc 4,38-44.

En quittant la synagogue, Jésus entra chez Simon. Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on implora Jésus en sa faveur.
Il se pencha sur elle, interpella vivement la fièvre, et celle-ci quitta la malade. A l'instant même, elle se leva, et elle les servait.
Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des infirmes atteints de diverses maladies les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d'eux, les guérissait.
Des esprits mauvais sortaient de beaucoup d'entre eux en criant : « Tu es le Fils de Dieu ! » Mais Jésus les interpellait vivement et leur interdisait de parler parce qu'ils savaient, eux, qu'il était le Messie.
Quand il fit jour, il sortit et se retira dans un endroit désert. Les foules le cherchaient ; elles arrivèrent jusqu'à lui, et elles le retenaient pour l'empêcher de les quitter.
Mais il leur dit : « Il faut que j'aille aussi dans les autres villes pour leur annoncer la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c'est pour cela que j'ai été envoyé. »
Et il se rendait dans les synagogues de Judée pour y proclamer la Bonne Nouvelle.



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Catéchisme de l'Église catholique
§ 309-310

« Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre »

           Si Dieu le Père tout-puissant, créateur du monde ordonné et bon, prend soin de toutes ses créatures, pourquoi le mal existe-t-il ? À cette question aussi pressante qu'inévitable, aussi douloureuse que mystérieuse, aucune réponse rapide ne suffira. C'est l'ensemble de la foi chrétienne qui constitue la réponse à cette question : la bonté de la création, le drame du péché, l'amour patient de Dieu qui vient au-devant de l'homme par ses alliances, par l'Incarnation rédemptrice de son Fils, par le don de l'Esprit, par le rassemblement de l'Église, par la force des sacrements, par l'appel à une vie bienheureuse à laquelle les créatures libres sont invitées d'avance à consentir, mais à laquelle elles peuvent aussi d'avance, par un mystère terrible, se dérober. Il n'y a pas un trait du message chrétien qui ne soit pour une part une réponse à la question du mal.

           Pourquoi Dieu n'a-t-il pas créé un monde aussi parfait qu'aucun mal ne puisse y exister ? Selon sa puissance infinie, Dieu pourrait toujours créer quelque chose de meilleur (S. Thomas d'Aquin). Cependant dans sa sagesse et sa bonté infinies, Dieu a voulu librement créer un monde « en état de cheminement » vers sa perfection ultime. Dans le dessein de Dieu, ce devenir comporte avec l'apparition de certains êtres aussi la disparition d'autres, avec le plus parfait aussi le moins parfait, avec les constructions de la nature aussi les destructions. Avec le bien physique existe donc aussi le mal physique, aussi longtemps que la création n'a pas atteint sa perfection.







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