30 septembre 2013

Evangile du jour


lundi 30 septembre 2013

Le lundi de la 26e semaine du temps ordinaire

St Jérôme de Stridon, père de l'Église - Mémoire -, St François de Borgia, général de la s.j. († 1572)

Commentaire du jour
Concile Vatican II: « Nous avons voulu l'en empêcher, car il n'est pas avec nous pour te suivre »

Lc 9,46-50.

Une discussion s'éleva entre les disciples pour savoir qui était le plus grand parmi eux.
Mais Jésus, connaissant la discussion qui occupait leur pensée, prit un enfant, le plaça à côté de lui
et leur dit : « Celui qui accueille en mon nom cet enfant, c'est moi qu'il accueille. Et celui qui m'accueille accueille aussi celui qui m'a envoyé. Et celui d'entre vous tous qui est le plus petit, c'est celui-là qui est grand. »
Jean, l'un des Douze, dit à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu'un chasser les esprits mauvais en ton nom, et nous avons voulu l'en empêcher, car il n'est pas avec nous pour te suivre. »
Jésus lui répondit : « Ne l'empêchez pas : celui qui n'est pas contre vous est pour vous. »



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Concile Vatican II
Déclaration sur les relations de l'Église avec les religions non chrétiennes « Nostra Aetate », 5

« Nous avons voulu l'en empêcher, car il n'est pas avec nous pour te suivre »

      Nous ne pouvons pas invoquer Dieu, Père de tous les hommes, si nous refusons de nous conduire fraternellement envers certains des hommes créés à l'image de Dieu (Gn 1,27). La relation de l'homme à Dieu le Père et la relation de l'homme à ses frères humains sont si étroitement liées que l'Écriture dit : « Celui qui n'aime pas ne connaît pas Dieu » (1Jn 4,8).



      Par là est sapé le fondement de toute théorie ou de toute pratique qui introduit entre homme et homme, entre peuple et peuple, une discrimination en ce qui concerne la dignité humaine et les droits qui en découlent.



      L'Église réprouve donc, en tant que contraire à l'esprit du Christ, toute discrimination ou vexation opérée envers des hommes en raison de leur race, de leur couleur, de leur condition économique ou de leur religion. En conséquence, le Concile, suivant les traces des saints apôtres Pierre et Paul, adjure ardemment les fidèles du Christ « d'avoir au milieu des nations une conduite excellente » (1P 2,12), et « s'il est possible, de vivre en paix avec tous les hommes » autant qu'il dépend d'eux (Rm 12,18), de manière à être vraiment « les enfants du Père qui est dans les cieux » (Mt 5,45).







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