25 septembre 2013

Evangile du jour


mercredi 25 septembre 2013

Le mercredi de la 25e semaine du temps ordinaire
En Suisse : solennité de saint Nicolas de Flüe, patron principal - lectures propres

St Firmin, évêque d'Amiens et martyr († IVe s.), St Nicolas de Flüe, patron de la Suisse (1417-1487)

Commentaire du jour
Saint François Xavier : « Proclamer le règne de Dieu »

Lc 9,1-6.

Jésus convoqua les Douze, et il leur donna pouvoir et autorité pour dominer tous les esprits mauvais et guérir les maladies ;
il les envoya proclamer le règne de Dieu et faire des guérisons.
Il leur dit : « N'emportez rien pour la route, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent ; n'ayez pas chacun une tunique de rechange.
Si vous trouvez l'hospitalité dans une maison, restez-y ; c'est de là que vous repartirez.
Et si les gens refusent de vous accueillir, sortez de la ville en secouant la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. »
Ils partirent, et ils allaient de village en village, annonçant la Bonne Nouvelle et faisant partout des guérisons.



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint François Xavier (1506-1552), missionnaire jésuite
Lettres 4 et 5 à Saint Ignace de Loyola (trad. bréviaire 03/12)

« Proclamer le règne de Dieu »

      Depuis que je suis venu ici, je n'ai pas arrêté : je parcourais activement les villages, je baptisais tous les bébés qui ne l'avaient pas encore été... Quant aux enfants, ils ne me laissaient ni réciter l'office divin, ni manger ni me reposer tant que je ne leur avais pas enseigné une prière. Alors j'ai commencé à saisir que le Royaume des cieux appartient à ceux qui leur ressemblent (Mc 10,14). Ainsi, comme je ne pouvais pas sans impiété repousser une demande aussi pieuse, en commençant par la confession de foi au Père, au Fils et à l'Esprit Saint, je leur enseignais le Credo des Apôtres, le Pater Noster et l'Ave Maria. J'ai remarqué qu'ils étaient très doués ; s'il y avait quelqu'un pour les former à la foi chrétienne, je suis sûr qu'ils deviendraient de très bons chrétiens.


      Dans ce pays, quantité de gens ne sont pas chrétiens uniquement parce qu'il n'y a personne aujourd'hui pour en faire des chrétiens. J'ai très souvent eu l'idée de parcourir toutes les universités d'Europe, et d'abord celle de Paris, pour crier partout d'une manière folle et pousser ceux qui ont plus de doctrine que de charité, en leur disant : « Hélas, quel nombre énorme d'âmes, exclu du ciel par votre faute, s'engouffre dans l'enfer ! »


      De même qu'ils se consacrent aux belles-lettres, s'ils pouvaient seulement se consacrer aussi à cet apostolat, afin de pouvoir rendre compte à Dieu de leur doctrine et des talents qui leur ont été confiés ! Beaucoup d'entre eux, bouleversés par cette pensée, aidés par la méditation des choses divines, s'entraîneraient à écouter ce que le Seigneur dit en eux et, en rejetant leurs ambitions et leurs affaires humaines, ils se soumettraient tout entiers, définitivement, à la volonté et au décret de Dieu. Oui, ils crieraient du fond du cœur : « Seigneur, me voici ; que veux-tu que je fasse ? (Ac 9,10; 22,10) Envoie-moi n'importe où, où tu voudras, même jusque dans les Indes. »







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