26 juin 2011

Evangile du jour

dimanche 26 juin 2011
Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ, solennité

La Fête-Dieu ou Solennité du Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ
St Josemaría Escrivá, prêtre (1902-1975),  St Jean et St Paul, martyrs (+ 362)



Commentaire du jour
Pape Benoît XVI : « De même que le Père, qui est vivant, m'a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même aussi celui qui me mangera vivra par moi »

Les lectures du jour

Jn 6,51-58.


Après avoir nourri la foule avec cinq pains et deux poissons, Jésus disait : « Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c'est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie. »
Les Juifs discutaient entre eux : « Comment cet homme-là peut-il nous donner sa chair à manger ? »
Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n'aurez pas la vie en vous.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui.
De même que le Père, qui est vivant, m'a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même aussi celui qui me mangera vivra par moi.
Tel est le pain qui descend du ciel : il n'est pas comme celui que vos pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Pape Benoît XVI
« Sacramentum Caritatis » §70 (trad. DC 2377, p. 331 © Libreria Editrice Vaticana)

« De même que le Père, qui est vivant, m'a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même aussi celui qui me mangera vivra par moi »

Parlant du don de sa vie, le Seigneur Jésus, qui s'est fait pour nous
nourriture de vérité et d'amour, nous assure que « si quelqu'un mange de ce
pain, il vivra éternellement ». Mais cette « vie éternelle » commence déjà
en nous en ce temps, à travers le changement que le don eucharistique
engendre en nous : « Celui qui me mangera vivra par moi ». Ces paroles de
Jésus nous font comprendre que le mystère « auquel on croit » et « qui est
célébré » possède en lui-même un dynamisme qui en fait le principe de la
vie nouvelle en nous et la forme de l'existence chrétienne. En communiant
au Corps et au Sang de Jésus Christ, nous sommes en effet rendus
participants de la vie divine de façon toujours plus adulte et plus
consciente. Cela vaut aussi de ce que saint Augustin, dans ses
Confessions, disait du Verbe éternel, nourriture de l'âme ; mettant en
relief le caractère paradoxal de cette nourriture, le saint Docteur imagine
s'entendre dire : « Je suis la nourriture des grands. Grandis, et tu me
mangeras, tu ne me transformeras pas en toi, telle la nourriture de ta
chair ; mais c'est en moi que tu te transformeras ». De fait, ce n'est pas
l'aliment eucharistique qui se transforme en nous, mais c'est nous qui
sommes mystérieusement changés par lui. Le Christ nous nourrit en nous
unissant à lui ; « il nous attire en lui ». La célébration
eucharistique apparaît ici, dans toute sa force, en tant que source et
sommet de l'existence chrétienne, étant en même temps le commencement et
l'accomplissement du culte nouveau et définitif, « le culte spirituel ».
Les paroles de saint Paul aux Romains à ce sujet sont la formulation la
plus synthétique de la façon dont l'eucharistie transforme toute notre vie
en culte spirituel agréable à Dieu : « Je vous exhorte, mes frères, par la
tendresse de Dieu, à lui offrir vos corps en sacrifice saint, capable de
plaire à Dieu : c'est là le culte spirituel que vous avez à rendre » (Rm
12,1).




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