16 novembre 2009

Evangile du jour

lundi 16 novembre 2009
Le lundi de la 33e semaine du temps ordinaire (de la férie)

Ste Marguerite (+ 1093), Ste Gertrude de Helfta (+ 1302)



Commentaire du jour
Saint Grégoire le Grand : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi »

Les lectures du jour

Lc 18,35-43.
Comme Jésus approchait de Jéricho, un aveugle qui mendiait était assis au
bord de la route.
Entendant une foule arriver, il demanda ce qu'il y avait.
On lui apprit que c'était Jésus le Nazaréen qui passait.
Il s'écria : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi ! »
Ceux qui marchaient en tête l'interpellaient pour le faire taire. Mais lui
criait de plus belle : « Fils de David, aie pitié de moi ! »
Jésus s'arrêta et ordonna qu'on le lui amène. Quand il se fut approché,
Jésus lui demanda :
« Que veux-tu que je fasse pour toi ? - Seigneur, que je voie ! »
Et Jésus lui dit : « Vois. Ta foi t'a sauvé. »
A l'instant même, l'homme se mit à voir, et il suivait Jésus en rendant
gloire à Dieu. Et tout le peuple, voyant cela, adressa ses louanges à Dieu.



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), pape et docteur de l'Église
Homélie 2 sur l'Evangile (trad. Luc commenté, DDB 1987, p. 140 rev.)

« Jésus, fils de David, aie pitié de moi »

      Remarquons-le, c'est quand Jésus approche de Jéricho que l'aveugle
recouvre la vue. Jéricho signifie « lune », et dans l'Ecriture Sainte la
lune est le symbole de la chair vouée à disparaître ; à tel moment du mois
elle décroît, symbolisant le déclin de notre condition humaine vouée à la
mort. C'est donc en approchant de Jéricho que notre Créateur rend la vue à
l'aveugle. C'est en se faisant notre proche par la chair, qu'il a revêtue
avec sa mortalité, qu'il rend au genre humain la lumière que nous avions
perdue. C'est bien parce que Dieu endosse notre nature que l'homme accède à
la condition divine.

      Et c'est très justement l'humanité qui est représentée par cet
aveugle, assis au bord du chemin et mendiant, car la Vérité dit d'elle-même
: « Je suis le chemin » (Jn 14,6). Celui qui ne connait pas l'éclat de la
lumière éternelle est bien un aveugle, mais s'il commence à croire au
Rédempteur, alors il est « assis au bord du chemin ». Si, tout en croyant
en lui, il néglige d'implorer le don de la lumière éternelle, s'il refuse
de le prier, il reste un aveugle au bord du chemin ; il ne se fait pas
demandeur... Que tout homme qui reconnaît les ténèbres qui font de lui un
aveugle, que tout homme qui comprend que la lumière éternelle lui fait
défaut, crie du fond de son coeur, qu'il crie de tout son esprit : « Jésus,
fils de David, aie pitié de moi. »




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