19 février 2009

Evangile du jour

jeudi 19 février 2009
Le jeudi de la 6e semaine du temps ordinaire

Saint Gabin (+296)



Commentaire du jour
Saint Cyrille de Jérusalem : « Pierre, prenant Jésus à part, se mit à lui faire de vifs reproches »

Les lectures du jour

Mc 8,27-33.
Jésus s'en alla avec ses disciples vers les villages situés dans la région
de Césarée-de-Philippe. Chemin faisant, il les interrogeait : « Pour les
gens, qui suis-je ? »
Ils répondirent : « Jean Baptiste ; pour d'autres, Élie ; pour d'autres, un
des prophètes. »
Il les interrogeait de nouveau : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui
suis-je ? » Pierre prend la parole et répond : « Tu es le Messie. »
Il leur défendit alors vivement de parler de lui à personne.
Et, pour la première fois, il leur enseigna qu'il fallait que le Fils de
l'homme souffre beaucoup, qu'il soit rejeté par les anciens, les chefs des
prêtres et les scribes, qu'il soit tué, et que, trois jours après, il
ressuscite.
Jésus disait cela ouvertement. Pierre, le prenant à part, se mit à lui
faire de vifs reproches.
Mais Jésus se retourna et, voyant ses disciples, il interpella vivement
Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tes pensées ne sont pas celles de
Dieu, mais celles des hommes. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), évêque de Jérusalem et docteur de l'Eglise
Catéchèse baptismale n° 13, 3.6.23 (trad. bréviaire)

« Pierre, prenant Jésus à part, se mit à lui faire de vifs reproches »

Nous ne devons pas avoir honte de la croix du Sauveur, mais plutôt en
tirer gloire. « Le langage de la croix est scandale pour les juifs, folie
pour les païens », mais pour nous elle est le salut. Pour ceux qui se
perdent, elle est folie ; pour nous qui sommes sauvés, elle est puissance
de Dieu (1Co 1,18-24). Car ce n'était pas un homme sans plus qui mourait,
mais le Fils de Dieu, Dieu fait homme. L'agneau, du temps de Moïse,
éloignait l'ange exterminateur (Ex 12,23) ; est-ce que « l'Agneau de Dieu
qui enlève le péché du monde » (Jn 1,29) ne nous a pas bien davantage
libérés de nos péchés ?... Ce n'est pas par contrainte qu'il a quitté
la vie, ce n'est pas par force qu'il a été immolé, mais par sa propre
volonté. Écoutez ce qu'il dit : « J'ai le pouvoir de donner ma vie, et le
pouvoir de la recevoir à nouveau » (Jn 10,18)... Il est venu délibérément à
sa Passion, heureux de son exploit, souriant à son triomphe, content de
sauver les hommes. Il n'a pas eu honte de la croix, car il sauvait toute la
terre. Ce n'était pas un pauvre homme qui souffrait, mais Dieu fait homme
qui allait combattre pour obtenir le prix de la patience... Ne te
réjouis pas de la croix en temps de paix seulement ; garde la même foi en
temps de persécution ; ne sois pas l'ami de Jésus seulement en temps de
paix, pour devenir son ennemi en temps de guerre. Tu reçois maintenant le
pardon de tes péchés et les dons spirituels prodigués par ton roi ; lorsque
la guerre éclatera, combats vaillamment pour ton roi. Jésus a été crucifié
pour toi, lui qui était sans péché... Ce n'est pas toi qui lui as fait
cette grâce, car tu l'as reçue le premier. Mais tu rends grâce à celui qui
a payé ta dette en étant crucifié pour toi sur le Golgotha.




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