29 décembre 2008

Evangile du jour

lundi 29 décembre 2008
5e jour dans l'Octave de Noël

Saint Thomas Becket (+ 1170)



Commentaire du jour
Sainte Thérèse d'Avila : « Syméon prit l'enfant dans ses bras »

Les lectures du jour

Lc 2,22-35.
Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les
parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur,
selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera
consacré au Seigneur.
Ils venaient aussi présenter en offrande le sacrifice prescrit par la loi
du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes.
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C'était un homme juste
et religieux, qui attendait la Consolation d'Israël, et l'Esprit Saint
était sur lui.
L'Esprit lui avait révélé qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le
Messie du Seigneur.
Poussé par l'Esprit, Syméon vint au Temple. Les parents y entraient avec
l'enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient.
Syméon prit l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la
paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu ton salut,
que tu as préparé à la face de tous les peuples :
lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d'Israël ton peuple.
»
Le père et la mère de l'enfant s'étonnaient de ce qu'on disait de lui.
Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Vois, ton fils qui est là
provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un
signe de division.
- Et toi-même, ton coeur sera transpercé par une épée. - Ainsi seront
dévoilées les pensées secrètes d'un grand nombre. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), carmélite, docteur de l'Église
Le Chemin de la perfection, ch. 31/33 (trad. OC, Cerf 1995, p. 814)

« Syméon prit l'enfant dans ses bras »

Dans l'oraison de quiétude, le Seigneur commence à nous montrer qu'il
entend notre prière et nous accorde son Royaume, afin que nous puissions
véritablement le bénir et sanctifier son nom, et que nous incitions tous
les hommes à faire de même. C'est quelque chose de surnaturel et que nous
ne pouvons pas procurer par nos efforts, quels qu'ils soient. Ici, en
effet, l'âme se plonge dans la paix, ou, pour mieux dire, le Seigneur l'y
plonge par sa présence, ainsi qu'il l'a fait envers le juste Syméon. Alors
toutes les puissances de l'âme s'apaisent, et elle comprend, par un mode de
compréhension très différent de celui qui nous vient par le moyen des sens
extérieurs, qu'elle est tout près de son Dieu, et que, pour un peu, elle en
viendrait à être par l'union une même chose avec lui. Ce n'est pas qu'elle
le voie des yeux du corps ni de ceux de l'âme ; le juste Syméon, lui aussi,
ne voyait au-dehors que l'auguste petit Pauvre, et, aux langes qui
l'enveloppaient, au petit nombre de ceux qui lui faisaient cortège, il
aurait pu le prendre pour le fils de pauvres gens, plutôt que pour le Fils
du Père céleste. Mais l'Enfant lui-même lui a fait savoir qui il était.
Ici, c'est de la même manière que l'âme comprend ; avec moins de clarté
toutefois, parce qu'elle ne sait pas encore comment elle comprend.
Seulement, elle se rend compte qu'elle se trouve dans le Royaume, ou du
moins près du Roi qui doit le lui donner, et elle est saisie d'un si grand
respect qu'elle n'ose lui faire aucune demande.




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