28 octobre 2007

Evangile du jour

dimanche 28 octobre 2007
Trentième dimanche du temps ordinaire

Saint Simon et Saint Jude (1er s.)



Commentaire du jour
Saint Bernard : « Le publicain...n'osait même pas lever les yeux vers le ciel »

Les lectures du jour

Lc 18,9-14.
Jésus dit une parabole pour certains hommes qui étaient convaincus d'être
justes et qui méprisaient tous les autres :
« Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L'un était pharisien, et
l'autre, publicain.
Le pharisien se tenait là et priait en lui-même : 'Mon Dieu, je te rends
grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes : voleurs, injustes,
adultères, ou encore comme ce publicain.
Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je
gagne.'
Le publicain, lui, se tenait à distance et n'osait même pas lever les yeux
vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : 'Mon Dieu,
prends pitié du pécheur que je suis !'
Quand ce dernier rentra chez lui, c'est lui, je vous le déclare, qui était
devenu juste, et non pas l'autre. Qui s'élève sera abaissé ; qui s'abaisse
sera élevé. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église
3e sermon sur l'Annonciation, 9-10

« Le publicain...n'osait même pas lever les yeux vers le ciel »

Quel est le vase où la grâce se déverse de préférence ? Si la
confiance est faite pour recevoir en elle la miséricorde, et la patience
pour recueillir la justice, quel récipient pourrons-nous proposer qui soit
apte à recevoir la grâce ? Il s'agit d'un baume très pur et il lui faut un
vase très solide. Or quoi de plus pur et quoi de plus solide que l'humilité
du coeur ? C'est pourquoi Dieu « donne sa grâce aux humbles » (Jc 4,6) ;
c'est à juste titre qu'il « a posé son regard sur l'humilité de sa servante
» (Lc 1,48). À juste titre parce qu'un coeur humble ne se laisse pas
occuper par le mérite humain et que la plénitude de la grâce peut s'y
répandre d'autant plus librement... Avez-vous observé ce pharisien en
prière ? Il n'était ni un voleur, ni injuste, ni adultère. Il ne négligeait
pas non plus la pénitence. Il jeûnait deux fois par semaine, il donnait le
dixième de tout ce qu'il possédait... Mais il n'était pas vide de lui-même,
il ne s'était pas dépouillé lui-même (Ph 2,7), il n'était pas humble, mais
au contraire élevé. En effet, il ne s'est pas soucié de savoir ce qui lui
manquait encore, mais il s'est exagéré son mérite ; il n'était pas plein,
mais enflé. Et il s'en est allé vide pour avoir simulé la plénitude. Le
publicain, au contraire, parce qu'il s'est humilié lui-même et qu'il a pris
soin de se présenter comme un vase vide, a pu emporter une grâce d'autant
plus abondante.




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