26 novembre 2017

Evangile du jour


Dimanche 26 novembre 2017



Bx Giacomo Alberione, prêtre et fondateur (1884-1971), St Umile de Bisignano (I) religieux o.f.m. (1582-1637)

Commentaire du jour
Concile Vatican II: Roi et Seigneur

Mt 25,31-46.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire.
Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs :
il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche.
Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : "Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde.
Car j'avais faim, et vous m'avez donné à manger ; j'avais soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais un étranger, et vous m'avez accueilli ;
j'étais nu, et vous m'avez habillé ; j'étais malade, et vous m'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes venus jusqu'à moi !"
Alors les justes lui répondront : "Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu… ? tu avais donc faim, et nous t'avons nourri ? tu avais soif, et nous t'avons donné à boire ?
tu étais un étranger, et nous t'avons accueilli ? tu étais nu, et nous t'avons habillé ?
tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu'à toi ?"
Et le Roi leur répondra : "Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait."
Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : "Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges.
Car j'avais faim, et vous ne m'avez pas donné à manger ; j'avais soif, et vous ne m'avez pas donné à boire ;
j'étais un étranger, et vous ne m'avez pas accueilli ; j'étais nu, et vous ne m'avez pas habillé ; j'étais malade et en prison, et vous ne m'avez pas visité."
Alors ils répondront, eux aussi : "Seigneur, quand t'avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?"
Il leur répondra : "Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l'avez pas fait à l'un de ces plus petits, c'est à moi que vous ne l'avez pas fait."
Et ils s'en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Concile Vatican II
Constitution sur l'Église « Lumen gentium », § 13

Roi et Seigneur

Tous les hommes sont appelés à former en Jésus Christ le nouveau peuple de Dieu. En conséquence, ce peuple doit, sans cesser d'être un et unique, s'étendre au monde entier et à tous les siècles afin que s'accomplisse le dessein de Dieu..., qui a voulu rassembler en un seul corps ses enfants dispersés (Jn 11,52). À cette fin, Dieu a envoyé son Fils qu'il a constitué héritier de toutes choses (He 1,2) pour être Maître, Roi et Prêtre de l'univers, chef du peuple nouveau et universel des fils de Dieu. À cette fin aussi, Dieu a envoyé l'Esprit de son Fils, qui est Seigneur et qui donne la vie (Credo) et qui est, pour toute l'Église et pour chacun des croyants, principe de rassemblement et d'unité dans « l'enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et les prières » (Ac 2,42).

En toutes les nations de la terre subsiste l'unique Peuple de Dieu, puisque c'est de toutes les nations qu'il tire ses membres, citoyens d'un royaume dont le caractère n'est pas terrestre mais bien céleste. Car tous les fidèles dispersés à travers le monde sont en communion les uns avec les autres dans l'Esprit Saint... Mais comme « le Royaume du Christ n'est pas de ce monde » (Jn 18,36), l'Église, peuple de Dieu, en introduisant ce royaume, n'enlève rien au bien temporel des peuples, quels qu'ils soient. Au contraire, elle favorise et assume, dans la mesure où ces choses sont bonnes, les talents, les richesses, les coutumes des peuples, et en les assumant, les purifie, les renforce et les élève.

L'Église sait en effet qu'il lui faut resserrer ses rangs autour de ce Roi, car c'est à lui que les nations ont été données en héritage (Ps 2,8), c'est vers son royaume qu'afflueront richesses et présents (Ps 71,10 ; Is 60,4 ; Ap 21,24). Ce caractère d'universalité qui distingue le peuple de Dieu est un don du Seigneur lui-même qui porte l'Église catholique à s'employer sans arrêt à rassembler toute l'humanité et la totalité de ses biens sous le Christ Chef, en l'unité de son Esprit.







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