22 juin 2017

Evangile du jour


Jeudi 22 juin 2017

Le jeudi de la 11e semaine du temps ordinaire

St Paulin, évêque de Nole en Campanie (354-431), St Thomas More, martyr (1478-1535)

Commentaire du jour
Sainte Thérèse d'Avila : « Quand vous priez, dites : 'Père' » (Lc 11,2)

Mt 6,7-15.

En ce temps-là,  Jésus disait à ses disciples : « Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s'imaginent qu'à force de paroles ils seront exaucés.
Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant même que vous l'ayez demandé.
Vous donc, priez ainsi : Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour.
Remets-nous nos dettes, comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes à nos débiteurs.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal.
Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi.
Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes. »



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), carmélite, docteur de l'Église
Le Chemin de la perfection, ch. 27/29

« Quand vous priez, dites : 'Père' » (Lc 11,2)

« Notre Père qui es aux cieux. » Ô mon Seigneur, comme il se voit bien que tu es le Père d'un tel Fils, et comme ton Fils manifeste bien qu'il est le Fils d'un tel Père ! Sois-en béni à jamais ! Cette phrase n'aurait-elle pas été une aussi grande faveur, Seigneur, si tu l'avais placée à la fin de cette prière ? Or, c'est dès le début que ta libéralité éclate par le don d'un tel bienfait. Notre esprit devrait en être tellement rempli, et notre volonté tellement pénétrée, qu'il nous soit impossible de proférer une parole. Ô mes filles, que ce serait bien ici le lieu de vous parler de la contemplation parfaite ! Comme il serait juste que l'âme rentre au-dedans d'elle-même pour s'élever au-dessus d'elle-même et apprendre du Fils béni où est ce lieu où, selon sa parole, se trouve son Père qui est dans les cieux ! ...

Ô Fils de Dieu, doux maître ! Dès cette première parole..., tu t'humilies au point d'unir tes demandes aux nôtres... Ne veux-tu pas que ton Père nous regarde comme ses enfants ? ... Dès lors qu'il est notre Père, il doit nous supporter, malgré la gravité de nos offenses. Il doit nous pardonner lorsque nous revenons à lui comme l'enfant prodigue. Il doit nous consoler dans nos épreuves. Il doit nous nourrir, comme il convient à un tel Père, car il est forcément meilleur que tous les pères qui sont ici-bas, puisqu'il possède nécessairement toute perfection ; et, en plus de tout cela, il doit nous rendre participants et cohéritiers de ses richesses avec toi...

Ô mon Jésus, je vois bien que tu as parlé comme un Fils chéri et pour toi et pour nous... Et vous, mes filles, n'est-il donc pas juste maintenant qu'en prononçant du bout des lèvres cette parole : « Notre Père », vous y apportiez toute votre attention pour la comprendre, et que votre cœur se brise de voir un si grand amour ?







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